Joker fait son apparition.

Le berger allemand venait de traverser nombres d'endroits, plus qu'il pouvait en compter. Sa vie sous terre, bien qu'il y était habituer, devenait agaçante. Après une longue marche, il arriva à la Grotte des Sentiments. Il leva la tête, et aperçu, les nombreux trous qui laissait entrer le soleil et la chaleur dont il avait besoin. Il avait sentit son corps se glacer ces derniers jours. Il était heureux d'avoir atteins cette endroit ; il pourrait enfin se réchauffer, même un peu. La chance était avec lui, s'était-il dit : aucune autre bête dans son coin, parfait. Ce n'est pas comme s'il n'aimait pas la compagnie, mais il voulait être tranquille. Puis après tout, il n'aimait que lui.

Il fouetta l'air de sa queue poilue, le voici désormais à l'aise. Allongé sur le ventre, il attendait que le soleil lui offre un peu de sa chaleur. Soudain, il se rendit compte qu'il avait faim.

" - Super, grommela-t-il. Temps pis, j'irai après... "

Le temps qu'il se réchauffe, il espérait ne pas avoir de visite, amicales ou ennemis. Il posa sa tête sur ses pattes, commençant à être fatigué d'attendre.


200 mots ; 4 pts ; ajoutés.

Alors qu'il était tranquillement installé et qu'il pensait être tranquille, et ce, pour un bon moment, mais une chienne au pelage de noir et de blanc moucheté de couleurs plus foncées qui se tenait la tête en l'air trébucha sur le beau berger allemand avant même qu'il eu le temps de l'éviter.


" - Ow, désolée...
- Fait attention, idiote ! " grogna Joker.

Il se dégagea en grommelant. La femelle avait des yeux vairons qui avaient vite attiré son attention mais il ne disait rien. Plus loin, il aperçu un loup qui épiait la scène. Joker lui jeta un regard noir avant de se secouer pour enlever la poussière collée à son beau pelage de sable. Aussitôt, il lui fit volte-face pour se mettre devant la femelle et la regarder dans les yeux. Celle-ci avait eu peine à se relever et semblait complètement épuisée. Il ne pensait pas qu'elle aurait fait exprès pour venir chercher la bagarre dans son état. Mais lui était plus impulsif et mauvais et n'avais pas l'intention de la laisser tranquille. Il était bien trop orgueilleux et arrogant même dans ces temps durs. Il montra les crocs.


" - J'ose espéré que ça ne t'amuse pas, " laissa-t-il entendre.

Il risqua un regard vers le loup mais cela ne dura pas longtemps, son regard revint vers la chienne. Ses yeux bruns aux reflets rougeâtre montrait de la fine colère. Il agita de nouveau sa queue qui fendit l'air. Mais lui aussi n'était pas très en forme et avait trop la "flemme" de se battre. Il voulait juste se reposer sous le peu de soleil auquel il avait le droit dans cette horrible vie sous la terre ou tout était dur. Il était déjà bien étonné qu'il y ai autant de survivants malgré le peu de proies et les conditions de vies qui s'empiraient fortement au fil du temps.

300 mots ; 6 pts ; Ajoutés.

" - J’vois pas en quoi me faire traiter d’idiote par un inconnu en colère peut me faire rire. "

Joker n'y trouva pas à redire. Il se contenta juste de lui lancer un dernier grognement, lui reprochant tout. Il la fixa d'un regard mauvais, il fallait avouer que son passé et cette vie déplorable sous terre l'avait rendu plus agressif, voire plus méchant. Jamais il ne s'en contenterai. En plus, il s'en foutait royalement de mourir ou de vivre. Peu lui importait. Après tout, tous étaient voués à la mort. Un jour ou l'autre, dans un futur proche ou lointain, ils allaient périr. Tel était sa psychologie. Joker ne voyait presque plus de plaisir à la vie. Il se foutait de tuer ; cette maladroite, s'il le voulait, il la tuerai. Cela n'aurait rien changer à la vie. Mais c'est alors qu'un loup, un vrai, rien à voir avec un chien, préféra se mêler de cette histoire.


" - Elle a dit qu'elle était désolée, non? Tu es suffisamment bien nourri pour gaspiller de l'énergie en te mettant dans cet état? "

Le berger allemand tourna brusquement la tête vers l'incrusté, les babines retroussées, montrant chacun de ses crocs. Dans un regard noir de tueur, il jura dans sa tête que le canidé regretterai. Qui était-il pour osé se moquer de lui de la sorte et pour se mêler de ce qui ne le regardait pas. Doucement, l'échine de Joker se hérissa. On pouvait même voir de la bave qui coulait de sa gueule dût à la rage.


" - On t'a sonner toi ? " répliqua-t-il sur un ton très méchant.

C'était de la rage, de la pure rage. Et dans ces cas là, le beau berger allemand au corps squelettique à cause de la famine des souterrains ne pensait qu'à tuer. Après tout, - et toujours d'après lui - les faibles ne méritait que de mourir. Mourir plus tôt que le destin l'avait décider. Et jamais cela n'avait empêcher Joker de dormir ; il défiait le destin des autres, le détruisant jusqu'à la dernière goutte de vie.
Il se dirigea vers le loup, laissant tomber la chienne bicolore aux yeux vairons dont il ne connaissait pas le nom, et se plaça en position de combat. Il l'avait promit et il le ferai ; il allait regretter de s'être moquer de lui et de l'avoir défier.

400 mots ; 8pts ; Ajoutés.

-¤ Elle a dit qu'elle était désolée, non? Tu es suffisamment bien nourri pour gaspiller de l'énergie en te mettant dans cet état? ¤


Je regarde le loup qui vient de parler au grand berger allemand, incrédule. Il prend ma défense. Comme un père protégerait son fils ou un grand frère aiderait sa petite sœur. On ne voit pas souvent ça, ici. J’ai l’habitude de me mettre dans le pétrin seule et d’en ressortir seule.

Malheureusement, le fait que le loup gris se soit incrusté ne plaît pas au chien, et celui-ci se met à grogner en montrant les crocs. Mon échine se hérisse. Et s’il s’en prend au loup ? Je me sentirait mal... Et si jamais il le tue ? Je ne pourrai pas supporter qu’un innocent meurt par ma faute... Hargneux, le chien noir et feu réplique :

" - On t'a sonné toi ? "

D’un coup, le hargneux semble m’oublier pour s’intéresser au loup gris. J’ai l’horreur de voir qu’il s’apprête presque à luis sauter dessus, déjà en position de combat. Ce chien est fou ! Sans réfléchir d’avantage, je bondis à coté du canidé gris et fixe le berger allemand dans les yeux. Il est rare de me mettre en colère, mais tant d’agressivité pour rien, c’en est trop pour moi. J’essaye de rester calme, et même si mes yeux vairons lancent des éclairs, ma voix est douce et posée.

- Te battre ne sert à rien. Réfléchis un peu ; tu gaspilles ton énergie alors que tu pourrais l’utiliser à chasser.

Spoiler:

250 mots ; 5 pts ; ajoutés.