CHAP III - Entre blanc et noir.

« Mais pour ceux qui ont envie d'un peu de lumière ... Peut-être pourriez vous venir avec nous. » Anahaël
 
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 Crépuscule invisible, joie et sourires ironiques.

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MessageSujet: Crépuscule invisible, joie et sourires ironiques.   Crépuscule invisible, joie et sourires ironiques. Icon_minitimeVen 22 Fév 2013, 13:53



HAYDEN


J'avais passé la journée à me nourrir. Moi, un goinfre ? Pas du tout. Seulement, quand on a le ventre bien plein, on arrive à tenir plusieurs jours sans manger. J'avais donc attrapés deux taupes et deux rats, plus que peuvent en dire certain. Généralement, on attrape un rat, voir deux, ou un taupe. Mais jamais plus. Avant de rentrer me couché, j'ai décidé de m'arrêter au reflet du néant. Je m'approche doucement, sur le qui-vive, puis lape l'eau calme du lac. Des ondes s'étendent jusqu'à l'autre bout, un bout que je ne peut voir. Le vent s’engouffre dans un trou dans la voûte dans un hurlement. Je me couche par instinct, me dépêche de boire puis repars le plus vite possible. Je n'ai pas pour habitude d'avoir peur ... Mais cet endroit me fout vraiment les chocottes.

Mon instinct m'indique que le soleil est déjà couché à la surface. Certains veuillent y allé, rêve de poser leurs pattes sur de nouvelles terres. Moi, je suis habitué aux Souterrains. J'avoue que ce n'est vraiment pas facile. Mais au moins, on a un but dans la vie. Survivre. Dans un monde où tout à porté de main, je pense que je ne saurais plus quoi faire. Plus de chasse de la dernière chance, puis de bataille afin de garder sa nourriture ... Et ce qui me manquera le plus, je pense, c'est toute ses nuit à la Tanière Ensommeillée. Toutes ces nuits où tout le monde dors avec tout le monde, où on se sent proche des autres. Ca, ça me manquera.

J'arrive donc à la Tanière Ensommeillé. Le souffle doux des canidés endormis arrive à mes oreilles comme une douce mélodie. Un golden sort d'un tunnel, à ma droite, saute par dessus trois ou quatre chiens endormis, puis disparaît dans le noir. sa respiration se différencie de pars sa rapidité, mais quand il finit par s'endormir, son souffle se mêle aux autres. Je souris, joyeux, puis redevient normal. Je me faufile entre les corps endormis, zigzaguant rapidement, et alors que je saute par dessus un loup afin d'atteindre une place, celui-ci se lève. Il me bouscule et me fait basculé. Après plusieurs roulés boulés, je me cogne contre un chien. Il fait trop noir pour que je puisse distinguer sa race. Je sais seulement qu'il a les oreilles dressés. je me relève, m'ébroue, puis chuchote des excuses afin de ne pas réveille les autres.
« Désolé, mais ce loup m'a fait tombé, j'espère que je ne t'ai pas fait mal ... »
L'autre loup sort une phrase cinglante, je lui grogne dessus. Nous nous couchons en même temps. Je n'essaye pas de dormir. Maintenant que le chien est réveillé, autant en profiter. Je chuchote toujours.
« Hayden, est toi ? »

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MessageSujet: Re: Crépuscule invisible, joie et sourires ironiques.   Crépuscule invisible, joie et sourires ironiques. Icon_minitimeDim 24 Fév 2013, 11:55

Tu avais passé l'après-midi à chasser ne trouvant malheureusement qu'une maigre taupe - proie que tu n'aimais pas, par ailleurs - et un mulot, lui bien dodu par contre. Tu avais mangé la taupe de suite après l'avoir tuée espérant qu'elle ait meilleur goût lorsqu'elle était bien fraîche et surtout, pour te remplir le ventre qui gargouillait depuis quelques temps. Au contraire, tu avais enterrée la souris pour plus tard, repartant à la chasse de suite après. Tu n'aimais pas spécialement vivre dans les souterrains mais cela ne te dérangeait pas trop, au contraire tu t'amusais à voir s'affoler les autres animaux qui eux avait peur de ces tunnels. La souris dans la gueule, tu t'empressais de la dévorer avant d'entrer dans la Tanière Ensommeillée, au risque que quelqu'un tente de te la chiper, puis fila au fond de la caverne, t'étira contre le mur de tout ton long pour finir par te rouler en boule.

Qu'il était bon de pouvoir enfin se reposer après avoir été embêté par ces autres canins et après avoir chassé! Le ventre plein, en plus, que demander de mieux? Pas besoin de me répondre, je sais bien que ce n'est rien, voyons! Enfin bref. Tu étais là tôt, il n'y avait pratiquement personne mais tu préférais ça à l'agitation du soir. Tu sentais que le soleil n'était pas couché, mais n'allait pas tarder non plus. Il devait être pas loin de 17h, en fait. Repus, désaltéré et fatigué par cette journée que d'autre avait peut-être mieux réussie que toi, tu te roula un peu plus en boule, déposant ta douce queue noire sur ta truffe de la même couleur, avant de sombrer dans les ténèbres du sommeil.

Tu te réveillais plusieurs heures plus tard, peut-être une ou deux, je ne sais pas trop en fait. En tout cas, tu avais été réveillé par des bruits de pas, et avant que tu puisse voir de quoi il s'agissait, quelque chose - ou plutôt quelqu'un - te sauta par dessus. Tu resta plaqué au sol le temps de son saut avant de lui grogner dessus. C'était un Golden Retriever, et qui s'était couché non loin de toi, mais à quelques longueurs de queues tout de même. Tu attendis qu'il s'endorme pour te ré-installer et tenter de te rendormir, mais d'autres pas t'en empêchèrent. Restant immobile au cas où un autre animal tenterait de passer au-dessus de toi, tu attendait, encore et encore, les oreilles pointées en avant, les yeux ouverts. Et malgré que tu n'y voyais rien, malgré l'obscurité si présente, l'on pouvait voir briller deux lumières bleutées entre tous les animaux endormis.

Tu allais te rendormir, mais un bruit sourd suivi de pas maladroits te firent relever la tête. Un loup te cogna, écrasé par terre. Plaquant tes oreilles contre ton crâne, tu te mis à grogner, mais le loup s'excusa poliment, expliquant la raison de cette maladresse, alors tu te stoppa, l'observant grogner au loup qui l'avait fait trébucher. Il s'allongea finalement à côté de toi pour te chuchoter: « Hayden, et toi? » Tu t'installa confortablement pour parler, c'est à dire pattes devant toi, tête levée et queue contre le flanc, comprenant que tu ne pourrais pas dormir de suite. Tu répondis: « Capri. Mon nom est Capri. » Nul hostilité dans ta voix, mais pas d'amabilité non plus. Peu importe comment le loup le prenait, tant que tu pourrais dormir à un moment ou à un autre, cela t'importais peu!

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MessageSujet: Re: Crépuscule invisible, joie et sourires ironiques.   Crépuscule invisible, joie et sourires ironiques. Icon_minitimeMer 27 Fév 2013, 13:16



HAYDEN


Je l'avais entendu me grogner dessus, mais je décidai de ne pas en tenir compte. Après tout, je l'avais brusquement réveillé. Le chien place ses pattes devant lui, queue recourbé, afin d'être à l'aise pour te parler. Capri. C'est son nom. Sa voix est neutre, ni chaleureuse, ni froide. Je croise mes pattes avant et tourne la tête pour bailler. Ma langue roule hors de ma gueule et mes dents claquent quand je la referme. Je regarde à nouveaux l'autre loup : ses yeux bleus brillent dans les derniers rayons de lumière qui parviennent à la tanière. Bientôt, il ferait noir complet.
« Désolé ... Enchanté de te connaître Capri !»
Pour la première fois de ta vie, tu aimerais bien être ami avec ce chien. Peut-être pour te faire entièrement pardonner. Ici, le repos, c'est sacré. Si tu ne dors pas assez, tu n'arrive pas à chasser. Et tu meurs. De plus, en ce moment, il fait froid. Pas de repos, pas d’énergie, pas de chaleur. Et on en revient à la mort. Bref.

Tu décroises tes pattes avant. Tout ce que tu vois de ce chien, c'est un pelage blanc et noir. C'est surement un husky, mais tu veux en être sûr.
« Dis moi Capri, t'es un husky non ? Non pas que je sois raciste. Seulement il fait sombre et je ne vois pas très bien. »
Quelqu'un bouge un peu plus loin, signe que tu as parlé un peu fort. Tu souffles et regardes le nuage de vapeur qui s'échappe de tes narines. La température est entrain de chuter en même temps que le soleil. Et encore, il fait plutôt bon cette année. En Febrerre, l'année dernière, il faisait moins de -10°. Un matin, un loup, qui avait eu le malheur de se faire mouiller, avait complètement gelé. Son corps était froid, son pelage recouvert de glace, et il avait fallu attendre qu'il fonde pour pouvoir le déplacer ...

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MessageSujet: Re: Crépuscule invisible, joie et sourires ironiques.   Crépuscule invisible, joie et sourires ironiques. Icon_minitimeLun 11 Mar 2013, 14:48

Le canidé croisa ses antérieures avant de bailler. Tandis que sa langue rosée roulait en dehors de sa gueule, ses yeux se fermèrent, formèrent une larme d'effort qui ne tomba pas, puis se ré-ouvrirent tout en accompagnant le claquement de dents qui annonçait la fermeture de la mâchoire. Le regard toujours indifférent, tu le fixais. Toi-même tu ne savais trop pourquoi. Lui aussi le faisait, mais il scrutais plus tes yeux: tu tins pourtant bon et ne bougea pas d'un poil. L'animal - qui te semblais être un loup vu sa carrure - lâcha une nouvelle fois des excuses, avant de dire: « Enchanté de te connaître Capri ! » Chose qui te choqua! Il y a bien longtemps que l'on t'avais dit ça.. si on te l'a seulement soufflé un jour. Tu serre les dents: de rage contre toi-même mais tu te reprends: il y a un loup à côté de toi, tu ne pouvais dévoiler tes faiblesses!

Tenant tout de même à le remercier pour sa chaleur et lui en dire de-même sans réveiller les autres, tu lui adresse un petit signe de tête, que tu espérais qu'il comprenne, mais tu ne sais s'il l'avait vu, étant donné qu'il était occupé à décroiser ses pattes et à te fixer, encore une fois. Tu en faisais donc de même: son pelage était court, mais pas trop. D'une couleur sombre, en tout cas, ça, c'était sûr! Ses yeux aussi ne devaient pas être très clairs car tu ne les apercevais pas. Ou bien, s'ils les étaient, ils brillaient beaucoup moins que les tiens, que l'on pouvait voir dans l'obscurité la plus complète. Passons. Quelques poils blancs semblaient tout de même orner le loup, mais dans le noir, tu ne savais pas vraiment. « Dis moi Capri, t'es un husky non ? Non pas que je sois raciste. Seulement il fait sombre et je ne vois pas très bien. » t'avais alors demandé le canidé.

Tes yeux s'étaient illuminés de rage dans un soubresaut incontrôlé tandis que les poils de ton échine s'étaient hérissés. Tu répondais dans un sifflement colérique où filtrait la menace: « Il vaut mieux pour toi que tu ne le sois pas! » et malgré ta colère, tu repris plus calmement: « Oui, je suis un Husky. Et toi? Tu es un loup, couleur sombre, n'est-ce pas? Et tes yeux ne sont pas très clairs non plus. » Tu le regarde, fier de toi alors qu'il ne t'avais pas répondu et que tu avais peut-être tort. Mais tu t'en contre-fichais. Tout ce qui importais, c'était ... c'était que tu aies raison, en fait.

Replaçant tes poils correctement, tu observa le dit Hayden scruter un nuage de vapeur qu'il avait fait en soufflant, alors qu'un animal lui avait grogné après - signe que vous deviez vous taire. Le loup semblait d'ailleurs à part, comme s'il se souvenait de quelque chose.. Eh bien évidemment, toi, tu repensa à ton humiliante défaite.. et à ta fuite... Alors, tu frissonna. Pas de froid, mais... Comment t'expliquer? Je ne saurais pas, mais tu dois bien le savoir! En tout cas, tu n'espérais qu'une chose: qu'Hayden n'ait pas remarqué ton frissonnement... Ou bien qu'il pense que tu aie froid! Tu posa alors ta tête sur tes pattes avant, un oeil fermé l'autre entrouvert: tu attendais sa réponse.

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MessageSujet: Re: Crépuscule invisible, joie et sourires ironiques.   Crépuscule invisible, joie et sourires ironiques. Icon_minitimeMer 13 Mar 2013, 16:04



HAYDEN


Je fronce les sourcils et mes babines tremblent. Mais Capri reprend, plus calmement.
CAPRI: « Oui, je suis un Husky. Et toi? Tu es un loup, couleur sombre, n'est-ce pas? Et tes yeux ne sont pas très clairs non plus. »
Je tourne légèrement la tête sur le côté. Il a intérêt à rester calme, parce que Tanière Ensommeillée ou pas, moi je lui saute à la gorge direct, et ce sans aucun scrupule. Quelques secondes plus tard, l’husky replace ses poils correctement, et je me détends à mon tour. La menace est passée apparemment. Je continue à le scruter pendant quelques secondes, et le vois frissonner légèrement. Je ne sais pas vraiment pourquoi. Sûrement parce qu’il à froid.

Quand il pose sa tête sur ses pattes en attendant une réponse de ma part, je croise mes pattes et me couche légèrement sur le flanc, afin d’être plus à l’aise.
HAYDEN: « Oui, je suis noir. Et mes yeux sont ambrés. De toute façon, je suis dos à la lumière, donc même s’ils avaient la même couleur que les tiens, tu ne pourrais pas les voir.»
Je pose à mon tour ma tête sur le sol, entièrement sur le flanc cette fois. Je ferme les yeux quelques secondes puis me redresse. Dans cette position, j'ai toujours cette impression qu’il va m’arriver quelque chose. Qu’il y a une menace. Je mettrais trop de temps à fuir si je dormais dans cette position. Alors je pose ma tête sur mes pattes, sur le qui-vive, comme toujours. Je n’ai jamais passé une nuit à réellement dormir. C’est sûrement pour ça que je dors plus que le reste des canidés.
HAYDEN: « Tu penses faire quoi demain ? Bien qu’on ait pas réellement beaucoup de choix d’activité …»
Et oui, ici, pas d’exploration de territoires, sinon on risquerait de se perdre pour toujours. Pas de sieste qui dure toute la journée, sinon on meurt de faim. Pas de bagarre pour rire … Ici, soit on se bat pour de vrai, soit on s’évite. Des fois – souvent – je hais vivre ici. J’aimerais être à la surface. Puis je me dis qu’à la surface, c’est sûrement pire. Après tout, c’est pour ça que tous ceux qui sont partis ne sont jamais revenus …

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MessageSujet: Re: Crépuscule invisible, joie et sourires ironiques.   Crépuscule invisible, joie et sourires ironiques. Icon_minitimeJeu 04 Avr 2013, 12:07

Lorsque tu avais grondé tes paroles, il t'avais semblé qu'il grognait également. Mais tu t'en fichais. Tu aurais réagi de la même manière de toute façon. Et encore, peut-être plus agressivement. Il t'avais par la suite surveillé, prêt à te sauter dessus, jusqu'à que tu eu replacé tes poils correctement et ne te répondis qu'après s'être mis sur le flanc. « Oui, je suis noir. Et mes yeux sont ambrés. De toute façon, je suis dos à la lumière, donc même s’ils avaient la même couleur que les tiens, tu ne pourrais pas les voir. » avait-il dit. Et tu avais grogné de mécontentement, en relevant ta tête, les oreilles dressées vers lui. Bah oui, il croyait tout savoir, tu n'aimais pas ça! Bon, ok, tu râlais souvent pour rien, mais si les autres arrêtaient de faire tout ce que tu n'aimais pas, tu râlerais beaucoup moins!

Hayden s'allongea finalement entièrement sur le flanc, posant sa tête sur le sol tout en fermant ses yeux; ta tête se posa également au sol et tes yeux se fermèrent tandis que tu soupirais. Dès le lendemain, c'était décidé, tu sortirais. Tu avais longtemps attendu ce moment. Le moment de ta dite sortie. Tu espérais rester en vie. Et tu comptait bien ne prévenir personne, si jamais le monde en haut était sans danger. Ils n'avaient qu'à sortir, eux aussi après tout! Tu n'étais pas leur bouche-trous, leur messager et je ne sais quoi d'autre après tout... Soudain, le loup se releva, te faisant en faire de même, par réflexe sûrement. Il n'y avait pourtant rien. Le canidé reposa sa tête avant de te dire, tandis que tu avais toujours la tête levée : « Tu penses faire quoi demain ? Bien qu'on ait pas réellement beaucoup de choix d’activité …» Hum.. Comment lui dire que tu comptais partir? Soit il te suivrait, soit il essayerait de t'en empêcher... Pourtant tu ne pouvais pas lui cacher.
Il fallait que tu en parle.
Et c'est tomber sur lui.

« Partir. » Ta réponse avait été sèche, distincte. On ne pouvait pas ne pas comprendre. « Histoire de voir si les autres sont vraiment morts ou s'ils ne sont que des égoïstes... Et si c'est le deuxième cas, je compte bien faire comme eux. » Ton ton était mi-sarcastique, mi-amusé. Tu allais peut-être mourir. Et alors? Tu mourrais bien un jour. Tu pouvais même mourir dans deux secondes. Il suffisait qu'un ou deux loups se décident à t'attaquer et pouf, ton âme s'en irait pour la Rivière de la Mort. Et personne ne te pleurerais. Alors ce serais bien. Tu serais mort avec honneur et courage, et tu pourrais prouver à ta famille ton courage et ton audace sans failles. Même si personne ne se souviendrais de toi.
Ce serais même mieux.

Remettant ta tête sur tes pattes, tu souris. « Je suis sur que le monde est bien plus beau et agréable en haut.. »

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MessageSujet: Re: Crépuscule invisible, joie et sourires ironiques.   Crépuscule invisible, joie et sourires ironiques. Icon_minitimeMer 10 Avr 2013, 06:42



HAYDEN


Le husky ne dit rien. Il me regarde. Puis, d’une voix sèche, il me répond.
CAPRI: « Partir. Histoire de voir si les autres sont vraiment morts ou s'ils ne sont que des égoïstes... Et si c'est le deuxième cas, je compte bien faire comme eux. »
Je le regarde sans bouger, un petit sourire sur les lèvres. Il n’est pas le premier à dire qu’il veut partir. D’accord, on ne m’avait jamais dit, à moi, « Demain je me casse ! », mais je l’ai entendue. Et quand, plusieurs jours après qu’ils aient dit ça, je les revoies, j’ai envie de leur rire à la figure en les traitants de lâche. Non, on ne peut pas me traiter de lâche. J’ai pensé partir. Mais j’en suis toujours arrivé à la même conclusion : la vie ici me manquerait. Si je mourrais, dieu seul sait - s’il existe - ou mon âme - si j’en ai une - ira. Et si je ne meurs pas, j’arriverais sûrement dans un monde parfait, sans aucune difficulté. Et ça, c’est l’ennui assuré. Quoi que …

Capri remet sa tête sur ses pattes.
CAPRI: « Je suis sûr que le monde est bien plus beau et agréable en haut ... »
Je le regarde toujours, sans bouger, puis regarde devant moi. Il sourit, je l’ai vu. Et j’en fait de même. La pensée que l’on ait tous des idiots me traverse l’esprit, je ne sais pas trop pourquoi. Peut-être qu’on est tous en train de se lamenter de notre vie, alors que pour rien au monde on n’en changerait.
HAYDEN: « Tu dois avoir raison. Ce sont sûrement des égoïstes. »
Je regarde autour de moi, puis ferme les yeux en essayant d’imaginer ce qu’il peut y avoir en haut. Comme quand j’étais enfant. Comme quand je demandais à ma mère de me raconter l’histoire de ce loup qui, il y a bien des années, serait sortie dehors, aurait vécu dehors, serait mort dehors, et nous surveillerait depuis.
HAYDEN: « Dis, tu as déjà entendus parler des cerfs ? »
On dit que ce sont des bêtes deux à trois fois plus grande que nous, qui ont de longues tiges qui leurs sortes de la tête et qui on le nom de bois. Si l’on croit les rumeurs, un seul cerf pourrait nourrir plus de dix loups et chiens, et en plus, ils étaient faciles à attrapés, pour peu qu’on travaille en équipe.
HAYDEN: « Tu crois qu’il y en as là-haut ? Ca se trouve, depuis le temps, ils sont devenus carnivore. Si c’est le cas, et pour peu qu’on les attrapes après qu’ils aient mangé, on aurait du cerf fourré à la viande. »
Je rigole silencieusement, rouvrant les yeux et regardant Capri. J’espère qu’il n’a pas perdu son âme d’enfant. Parce que là, je suis en train de retomber en plein dedans !

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MessageSujet: Re: Crépuscule invisible, joie et sourires ironiques.   Crépuscule invisible, joie et sourires ironiques. Icon_minitimeJeu 09 Mai 2013, 07:01

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