CHAP III - Entre blanc et noir.

« Mais pour ceux qui ont envie d'un peu de lumière ... Peut-être pourriez vous venir avec nous. » Anahaël
 
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  « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. »

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Dieux
Wixenne & Laros
Déesse des humains & dieu des loups.
Dieux



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MessageSujet: « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. »    « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. » Icon_minitimeSam 06 Avr 2013, 11:44


« UNE VRAIE RENCONTRE, UNE RENCONTRE DECISIVE, C'EST QUELQUE CHOSE QUI RESSEMBLE AU DESTIN. »
~ Wixenne


Elle en avait marre de ces loups qui, quoi qu’elle fasse, survivaient. Elle en avait tué plein. Elle les avait ensevelies, écraser, étouffer. Mais eux survivaient. « Qu’à cela ne tienne ! » disait-elle à l’époque. Elle avait alors créé la sortie, puis punis tous ceux qui avaient osé remonter à la surface. Oui, elle les avait enfermés sous terre, tous. Elle avait fait fuir les proies. Les avait forcés à se battre. Mais ils survivaient quand même. La rage l’envahissait chaque jour un peu plus. Elle qui voulait faire un monde meilleur, elle se retrouvait avec une bande de loups infâmes, qui n’attendait que le jour où ils pourraient sortir que pour régner. C’en était trop pour elle.

Wixenne descendit sur terre, admirant son œuvre, admirant son massacre. Elle touchait les vestiges d’une feuille du bout des doigts, filant vers les Souterrains. Elle avait une idée en tête. Et cette idée n’allait en aucun cas leur plaire. Après tout, elle n’était pas là pour leur rendre la vie facile. Elle était là pour les détruire, tous, jusqu’au dernier. Mais hors de question de se salir les doigts. Laros croirait qu’elle l’a trahi. Elle comptait sur lui pour l’aider dans ses projets. Mais le loup était bien trop occupé par ses protégés pour lui accorder ne serait-ce que le quart de son attention. Comment ferait-elle sans lui ? S’il ne la soutenait pas ? Elle ne ferait pas sans lui, elle ferait tout pour. Et si le seul moyen de le récupérer était de tuer ceux qu’il a autrefois sauvés, alors elle le ferait.

La déesse glissa doucement dans la Lumière des Enfers. Les canidés se promenaient sans la voir, croyant à un courant d’air quand elle passait à côté d’eux. La terre se mit à trembler sur son passage, d’abords doucement, puis les secousses s’intensifièrent. Ils avaient peur. Elle souriait. Elle sortit du tunnel, visitant le tombeau de ces bêtes. Ils étaient tous effrayés par les secousses. Ils se réveillaient en panique. Son sourire s'agrandie et, dans un élan de méchanceté, elle fait se décrocher une pierre du plafond. La roche tombe. S’écrase au sol. Écrase un loup. Laisse des louveteaux seuls. Puis jugeant qu’elle avait assez rit, elle retourne au passage Tremblement de terre. Le mur s’écroule et la lumière se déverse dans les souterrains. Que le jeu commence …

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MessageSujet: Re: « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. »    « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. » Icon_minitimeSam 06 Avr 2013, 15:36


~ ANAHAËL


Anahaël était dans la meute de l’ouest depuis maintenant deux jours. Il s’était reposé le premier, avait parlé à tout le monde le deuxième. Aujourd’hui, il pensait évaluer lui-même les Thêta. Cela lui changerait les idées. Lui ferait oublier, pendant un cours instant, qu’il avait des devoirs et des responsabilités. Responsabilités qu’il acceptait, bien entendu. Mais accepter quelque chose ne veut pas forcément dire aimer le faire. Car même s’il aime être Alpha, il y a des jours où il voudrait de nouveau être Omicron …

Le blanc sort du trou où il a dormit avec Lorion, le Bêta, puis pars manger une pièce de viande. Si quelqu’un l’avait vu, où lui avais apporté sa part, il aurait mangé la plus grosse proie. Mais il n’était pas un Alpha … Egoïste. Et ainsi, il prit bien soin de prendre la plus vielle et la plus petite pièce de viande. Il ferait avec. Il avait l’habitude. Une fois son repas terminé, Anahaël regarde pendant quelque instant les loups s’activer. Quelques Epsilons se préparent à partir, cherchant quelques Delta du regard. Les quelques minutes passées, l’Alpha va réveiller trois Thêtas et un Sigma, afin de les évaluer. Après que tout le monde ai mangé, la petite troupe pars vers le Parc aux Troncs. Les trois Thêtas, excités comme des puces, partent devant en bondissant, pressés de montrer leurs capacités.

Mais alors qu’ils arrivent à destination, un tremblement de terres secoue tout le canyon. L’eau de la rivière tremble, un tronc qui était en équilibre tombe, manquant de peu d’écraser le Sigma. Anahaël regarde autour de lui, puis il l’entend. Ce bruit fracassant qui lui fait coucher les oreilles. Puis la secousse s’arrête, le bruit cesse. Le loup n’est pas rassuré. Il dit aux autres de l’accompagner puis pars vers la paroi sud du Canyon. A mi-chemin, la troupe est rejointe par Lorion et quelques Omicron. La meute ne sait pas ce qu’elle craint. Ce dont elle doit avoir peur. Elle a toujours cru qu’elle était seule.

Alors que la troupe arrive devant ce qui devait être un mur, elle voit à la place un énorme trou. Un passage. Anahaël plisse les yeux et arrive à apercevoir des yeux. Des loups. Des chiens. Que font-ils ici ?

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MessageSujet: Re: « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. »    « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. » Icon_minitimeSam 06 Avr 2013, 15:36


~ LORION


Quand Lorion se réveille, ce matin-là, Anahaël est déjà parti. Le jeune Bêta se lève et s’étire longuement avant de faire le tour du camp, souhaitant le bonjour à certain, rigolant avec d’autre. Il était apprécié dans sa meute, il le savait. Certain doutait de lui, il le savait aussi. Mais il comprenait. Il était bien jeune pour être un Bêta, et pourtant, il était plus sage que certains loups plus âgés que lui.

Le jeune loup finit par se poser, une pièce de viande entre les pattes. Aujourd’hui, il irait chasser avec les autres Epsilons, afin que tout le monde se couche le ventre plein ce soir. Une fois sa proie fini, Lorion enterre les os puis pars chercher une patrouille. Mais alors qu’il trouve le premier Epsilon, un tremblement de terre manque de le faire tomber. Il se cramponne sur ses pattes puis essaye de garder son sang-froid, afin que les autres fassent de même. Ceux-ci se réveillent en sursaut, les femelles sortent de la tanière, craignant pour leurs petits. « Du calme ! Ce n’est rien ! » Et comme pour contredire ses paroles, un bruit fracassant se fait entendre.

La terre tremble toujours quand Lorion va chercher les Omicrons de sa meute. De quoi a-t-il peur ? Il n’en sait rien. Mais il sent que rien ne sera plus jamais comme avant. La troupe pars vers la provenant du bruit, vers la paroi sud. La secousse se calme petit à petit, finissant par s’arrêter, mais alors que les Omicrons s’apprêtent à repartir, Lorion, lui, continue. Il veut voir ce qu’il s’est passé. A mi-chemin, il rencontre Anahaël, qui se dirige dans la même direction que lui. Ils finissent le chemin ensemble puis arrive devant la paroi. Ou plutôt devant un trou.

Le mur cassé laisse apparaître un tunnel sombre qui s’étend de tout côté. Le Bêta ne voit rien puis, au fur et à mesure que ses yeux s’habituent, il aperçoit des canidés. Des loups. Des chiens. Il n’avait jamais vu de chien de sa vie. Mais il les détestait déjà. Après un rapide coup d’œil jeté à l’Alpha, Lorion regarde de nouveau les inconnus. « Identifiez-vous. »

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MessageSujet: Re: « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. »    « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. » Icon_minitimeSam 06 Avr 2013, 17:58

    Tyler étouffa un bâillement. C'était la même chose tout les jours. Dormir, manger, se promener, puis dormir et encore manger. Sa vie était un cercle continuel. Mais il gardait son calme et sa tranquillité habituel. Et il oubliait peu à peu sa sœur. Il avait l'impression qu’il faisait enfin son deuil. Peut-être que les loups qu’il avait rencontré y était pour quelque chose. Peu importe. Doucement, il se leva. Il n'avait pas vraiment dormit. Les Souterrains étaient agités. Plusieurs loups courraient d'un bord et de l'autre. Tyler tendit l'oreille. Des secousses. Voilà ce qu'il entendait de la voix des autres loups et de celle des chiens. Un tremblement de terre s’était fait entendre, puis le tout s'était calmé.

    Tyler resta perplexe et se promena un peu. Quelques louveteaux lui semblaient effrayés. Il plissa les yeux. Son ventre se mit alors à gronder, très fort. C'est vrai qu'il n'avait pas mangé depuis un petit bout. Le gibier était rare. Même les rats l’étaient. Puis, il sentit le sol trembler sous ses pattes. Ses yeux s'écarquillèrent et son poil se dressa sur son dos. Ce n'était pas son ventre. La terre tremblait, pour une deuxième fois, apparemment. Les secousses doublèrent de force quelques secondes plus tard, si fortes que Tyler eut de la difficulté à tenir sur ses pattes. Certains chiens se mirent à japper et des loups hurlèrent. Autour du loup brun, les pierres se détachèrent du toit. Puis, pris au piège, dans la noirceur, il se surprit à lui même se mettre à hurler. Il perdit le contrôle, comme la quasi-totalité des loups des Souterrains.

    Le tout dura ainsi pendant quelques secondes. Lorsque tout se calma, les loups regardaient autour d'eux, perdus. Tyler était lui même effrayé, voir beaucoup, mais surtout par ce qu'il avait sous les yeux. Un trou. Immense. Mais pas juste ce trou. Ce qu'il voyait à travers. D'autres loups. Tyler ne les reconnaissait pas. Pas du tout même. Leurs odeurs étaient différentes et le territoire derrière eux aussi. Moins sombre en tout cas. Eux aussi les observaient. Les loups à la tête de la troupe s’avançaient, étonnés. Il frissonna et s'approcha à son tour. Lorsqu'il fut à quelques mètres, une voix éclata. « Identifiez-vous. » Tyler fronça les sourcils. Il parlait comme un chef, un commandant alors qu’il semblait si jeune. Tyler fit un autre pas en avant. Autour de lui, le silence commençait à régner. Certains faisaient comme lui. D’autres restaient à l’écart. Tous semblaient malgré tout avoir les yeux rivés sur les autres, ces autres loups. Ignorant sa question, le loup brun souffla d'un ton étonné:

    « Mais qui êtes-vous...? »

    Sa voix était bourrée d’émotions et il crut un moment rêver. Ils étaient seuls. Lui, les autres loups, les chiens. Les rats. Il n’y avait jamais eu personne d’autres et ils étaient coincés là depuis des milliers d’années, selon les histoires qui s’écoulaient de générations en générations. Sauf qu’à présent, il y en avait d’autres. Et aussi fou que cela pouvait paraître… Ils ne serraient peut-être plus jamais seuls…?


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MessageSujet: Re: « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. »    « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. » Icon_minitimeDim 07 Avr 2013, 03:59

Alors que la nuit s'intensifiait et que le sommeil gagnait enfin la jeune louve, Maëlle s'endormit profondément, tellement profondément qu'elle semblait ne plus jamais pouvoir se réveiller. Depuis quelques jours maintenant, la faim lui avait enlever des forces et elle était plus faible, moins entrain à se battre mais toujours de bonne humeur, essayant de voir le bon coté des situations auxquelles elle s'exposait. Un sursaut la réveilla, mettant tout ses sens en alertes. C'était un mauvais rêve ou bien plus grave que cela? Se levant péniblement, la deuxième secousse la fit tomber et lui échappa un couinement. Préférant rester au sol le temps que les choses se calment, elle sentait vite que ce n'était pas une bonne idée. Les pierres tombaient et bientôt, elle serait ensevelie. Pris de panique, la jeune louve courra de toutes ces forces qui lui restaient à travers les couloirs sombres essayant de sauver sa peau des lames acérés qui tombaient du ciel. Pendant sa course, elle aperçut un louveteau apeuré et le prit au passage dans sa gueule pour ne pas qu'il se face écrasé.

Lorsque les secousses avaient cessées, elle reposa ledit louveteau et observa autour d'elle. Les canidés s'étaient réunis, tous, autour d'une faille que visiblement le tremblement avait découvert. Ce n'était pas normal ce qui se passait ici. Quelque chose clochait. Maëlle leva les oreilles quand elle entendit des bruits provenant de l'autre coté. C'était impossible. Il était seuls depuis tant d'années. Elle s'avança doucement, tout en restant en retrait. Le louveteau sauver plus tôt la suivait, elle le remit à sa place en lui grognant légèrement dessus. C'était encore trop dangereux pour s'aventurer ici. Devant elle, déjà plusieurs autres loups et chiens s'étaient rassemblés pour faire face aux étrangers. Maëlle n'en croyait pas ses yeux, ils n'étaient plus seul. Le louveteau gémissant, elle le rassura d'un regard, essayant elle même de se rassurer. Elle ne savait pas ce qui allait se passer et si les choses étaient vraiment aussi bonnes qu'elles laissaient paraître. Maëlle resta silencieuse en observant la scène. Un loup brun prit la parole, Maëlle s'en approcha doucement tout en restant en retrait.

Visiblement, c'était des loups de l'autre coté et l'endroit semblait plus éclairés. C'était étrange. Vraiment très étrange. Soufflant doucement et humant l'air, Maëlle n'était pas prête à engager la conversation et préféra laisser parler les autres. Après tout, elle était encore faible.

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MessageSujet: Re: « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. »    « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. » Icon_minitimeDim 07 Avr 2013, 04:23

« Event n°1. »
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Dick & All
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En panique, le Husky avait sauté à bas de sa cavité, dans la Tanière. De violentes secousses agitait le sol, les murs et les souterrains. Il ne comprend pas d’où viennent ses tremblements qui effraient les loups et les chiens. Que ce passe-t-il ? Pourquoi ces tremblements on lieu ? Le Husky grogne violement en sentant une pierre tomber d’en haut et l’effleurer, puis s’éloigne rapidement, pour fuir la Tanière trop instable pour el moment. Il se méfie des moindres passages, des moindres groupes formés par les autres. Il agit en solitaire depuis toujours, il n’a pas apprit à faire face au danger avec un groupe. C’était à la fois sa plus grande force et sa plus grande faiblesse. Il pouvait tout aussi bien sauver sa peau sans devoir quoi que ce soit à qui que ce soit, mais il pouvait mourir sans personne pour l’aider.

Le gris arrive à un endroit, où les secousses semblent moins fortes. Il pense que tout est finit, que les secousses ne seront plus, mais d’un coup, un tremblement terrible, violent se fait ressentir. La Terre gronde, hurle, et le toit s’effondre. Les pierres chutent, manquant de renverser des loups et des chiens. Il voit une pierre, énorme, qui se détache au dessus de sa tête, et qui va les écraser, lui et tout ceux qui sont à ses côtés. Chacun fuit, mais un petit loup, apeuré, reste sur place. Le Husky décide de faire abstraction de sa race. Il l’attrape par la peau de cou et le tire vivement en arrière, pour qu’ils se mettent à l’abri. Il se tapit sur le corps tremblant du petit, pendant que d’autres pierres tombent. Dès que tout se tait, le Husky sent une douleur vive à la hanche droite, et en se tournant un peu, il peut voir un peu de sang couler. Son cœur bat à tout rompre dans son torse, sa cicatrice lui semble enflammée, et ses poumons lui font un mal fou.
Le petit loup ouvre un œil, puis deux, regarde Dick, tremblant. Sa mère les rejoints, reconnaît le Husky, connaissant parfaitement son aversion pour les loups. Dés qu’elle comprend ce qu’il s’est passé, un sourire de remerciement s’accroche à son visage et elle appelle le jeune animal, qui va vite se cacher dans ses pattes, après avoir remercié le chien d’un regard qui valait beaucoup de mots.

Dick ne s’éternise pas et file vers un endroit où la plupart des canidés se sont regroupés. Il flaire l’air, identifie les odeurs des loups et des chiens, et une autre odeur. D’autres loups. Il avance vers l’avant, fondant la masse de ses épaules. Il voit enfin les autres.
Qui sont-ils ? Que font-ils ici ? Il y avait un mur de pierre infranchissable jusqu’à présent. Que ce passe-t-il aujourd’hui ?

Lorsqu’un loup blanc se détache et avance vers le trou béant, suivit de près par un autre animal, le Husky bande ses muscles, prêt à intervenir. Qu’ils fassent un pas, un pas de trop et il attaquerait. Ses sens étaient trop aguichés pour qu’il reste calme et son esprit était bien plus attaquant que défensif. Tout son être était piqué à vif.

« Identifiez-vous. »

Dick émet un grondement menaçant, partant de sa poitrine, à l’égard du loup. De quel droit lui parlait-il ainsi ? Il semblait donner des ordres à ceux qu’il avait toujours connus. Ils ne vivaient pas en horde, plutôt en groupes, sans chef définis, en solitaires. Ils n’avaient pas d’ordre à recevoir de qui que ce soient.
Sur sa droite, un loup prit la parole.

« Mais qui êtes-vous… ? »

Pour une fois qu’un loup tenait des propos cohérents. À croire qu’aujourd’hui, Dick voulait bien devenir amis avec ces animaux-là. Il planta ses yeux bleu dans le regard verrons du loup blanc, ignorant parfaitement celui qui avait ordonné de savoir qui ils étaient.

« Que faites vous dans ses souterrains ? »

Il avait toujours été persuadé d’être seul ici. Et cette découverte, de nouveaux loups, le prenait de cours. Surtout qu’il avait bien noté quelque chose : il n’y avait aucun chien dans les rangs en face de lui. ET c’était peut-être le plus inquiétant.

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Capri
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MessageSujet: Re: « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. »    « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. » Icon_minitimeDim 07 Avr 2013, 04:56

Toujours pas parti. Qu'attendais-tu? Tu ne savais pas toi-même. Peut-être qu'au fond, tu avais peur.. Oui, c'était cela. Tu avais peur. Et tu le savais, mais tu refusais ce fait. Avoir peur de quoi, au juste? C'était complètement idiot! A mourir de rire.. Puis tu te disais que c'était sûrement ce qui empêchait aussi les autres de partir. Mais toi, tu surmonterais ta peur, sans aucun doute. C'est du moins ce que tu comptais faire. Ce que tu allais essayer de faire.
Ce que tu espérais réussir.
Et il n'y avait pas de raisons à ce que tu échoue.

Couché dans la Tanière Ensommeillée, de plus en plus de canidés arrivaient, de toute part. La lune se levait, on le sentait au froid qui se faisait de plus en plus présent, alors, comme tous les soirs, ils venaient se reposer bien au chaud à cet endroit, où tu étais déjà. Et lorsque quasiment tout le monde fut arrivé, un calme tendu mais apaisant était présent. Aucun bruit, à part quelques ronflements indésirables, ne venait déranger ce silence si étrange. Alors, bien fatigué par une journée où tu n'avais absolument rien fait, à part réfléchir, et marcher (tu n'avais même pas mangé, et ton ventre te faisait souffrir), tu bâilla avant de te rouler en boule et mettre ta queue sur ton museau pour enfin fermer tes yeux, et t'enfoncer dans un sommeil sans rêves.

Un bruit monstre te réveilla, le lendemain matin. Des animaux hurlaient. Certains de peur, d'autres de douleurs. Des roches tombaient, de la terre, aussi. Tu entendais des chiens un peu trop faible crier leur agonie, et sentis des pelages te frôler, à toute vitesse. La terre tremblait. Tu le sentais. Alors, tu ouvris les yeux, c'était instinctif. Et tu eu l'impression de vivre une apokalypse; les canidés courraient de partout, hurlaient, se déchaînaient. d'autre, plus calme et réfléchis, allaient dans des endroits stratégiques tandis que certains se faisaient engloutir par les roches tombantes. Tu te releva, et tout se calma. Mais un chien, pas très adroit, trébucha et te bouscula. Tu mordis dans le vide tout en grognant afin de le faire partir, ce qu'il fit sans même s'excuser. Exaspéré, tu soupira. Ici, personne ne connaît la politesse. Ici, personne ne s'excuse jamais.
Ici, c'est chacun pour soi.
Et tout le monde le sait.

Un nouveau tremblement de terre apparut, laissant les survivants reprendre leurs cris et leur panique.De nouveau, la même pagaille fut. De nouveau, tous tentaient de rester sur place, enfonçant le plus possible leur pattes dans la terre afin de ne pas tomber sur quelqu'un. Ou bien il serait sûrement tué. Mais voilà, la secousse était bien plus violente, et, ne t'y attendant pas, tu en tomba à la renverse, vers l'arrière. roulant sur le sol poussiéreux, tu fis tomber aussi un autre loup, qui, désemparé, ne te disais rien. Et quand enfin vous vous cognèrent au mur de la tanière, vous laissèrent échapper un couinement de douleur. Vous restèrent ainsi plusieurs secondes, tu en profita pour lui lancer un regard rempli d'excuses. Le loup ne sembla pas le comprendre, tu ouvris alors la gueule, afin de lui dire mais d'un hochement de tête, il te fis comprendre qu'il acceptait tes excuses, et tu en fut ravi.

Mais, quelques secondes après seulement, il laissa échapper un couinement de peur, le regard effaré. Regard que tu suivis avant d'avoir, toi aussi, peur. Le mur s'effondrait. Le loup se releva pour fuir, mais, tandis que tu étais déjà en "sûreté", il tomba, maladroit. N’arrivant pas à laisser celui qui aurait pu te tuer en un coup de crocs, tu fis demi-tour pour l'aider et, peut-être de justesse, l'amena en lieu sûr où finalement, tout se calma. Bien qu'un trou béant était désormais présent dans la Tanière. Trou qui laissait apercevoir des loups - et seulement des loups - qui semblaient encore plus effrayés que les canidés des Souterrains eux-même. te relevant, tu t'ébroua pour deux raisons: la première pour te débarrasser de la terre salissant ton pelage et la seconde pour être sûr que tu ne rêvais pas. Des loups? De l'autre côté du mur?! De plus, leurs pelages brillaient et leur côtes n'étaient pas visibles, au contraire de tout ceux qui t'entouraient. Bien curieux, tu t'approcha juste au moment où le loup qui semblait être le chef ordonna: « Identifiez-vous. » et tu ne pus contenir ta colère tandis qu'un des "tiens", demanda à celui-ci qui ils étaient.

Grognant, tu répondis au loups peut-être chef: « Qui es-tu pour nous donner des ordres? » Mais, remarquant qu'il était entouré et qu'il vivait sûrement en compagnie d'autre loups, tu lui expliquant d'un ton cependant sec: « Laisse-moi t'expliquer une chose, loup. Chez nous, personne ne donne d'ordre à personne. Sinon, il se fait tuer. dans 99% des cas, du moins. » tu te mis le plus en face de lui, tout en restant du côté des souterrains, les poils hérissés de colère. « Ici, c'est chacun pour soi. Ici, si on mange, on est chanceux. Ici, des dizaines de canidés meurent chaque jours que ce soit de faim, de froid ou même tués. » Certains animaux derrière toi approuvaient tes paroles, d'autres semblaient peser le pour et le contre. Certains se repliaient sur eux-même, comme effrayés par cette vérité et d'autres encore te grognaient après car tu t'exprimaient pour eux tous. « Chez nous, c'est la loi du plus fort qui est marche. Et c'est la seule qui existe... Si quelqu'un est trop faible, il est tué et il arrive parfois qu'un autre canin ait si faim qu'il le mange. » Tu te stoppa. Ton ton s'était fait plus calme, plus doux mais restait tout de même sec. Lorsque tu rouvris tes yeux - parce que tu les avais fermés entre temps - un éclair de rage se faufila en eux. « Alors, monsieur le loup, si tu nous donne un ordre, il faut que tu sois vraiment très important. Parce que tu n'échappera pas à la règle, toi aussi, si tu continue à jouer au plus malin. » et tes paroles avaient été victimes d'écho, ainsi que ton grognement tandis que tes crocs d'une blancheur irréelle et tes yeux bleus brillants d'une haine plutôt étrange étaient plus que visibles.


Hors RP:

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1 050 mots ; 21 points. Etat : ajoutés.


Dernière édition par Capri le Dim 07 Avr 2013, 09:05, édité 1 fois
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Narcotika
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Narcotika



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MessageSujet: Re: « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. »    « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. » Icon_minitimeDim 07 Avr 2013, 05:59

QUEEN.


    J'étais acculée dans un coin de la tanière, ma queue frôlant presque la parois, par un loup beaucoup plus grand que moi. Je ne savais même pas ce que je lui avais fait, il m'avait quasiment sauté dessus. Et que pouvais-je faire ? Contre un loup qui faisait deux fois ma taille ? J'étais bien hargneuse mais l'envie de me battre m'avait quitté il y a quelque temps. La seule joie qui me restait était partit. Elle avait sombré dans les ténèbres, s'était enfouie dedans. Et j'étais là, le coeur battant, devant ce loup qui voulait ma peau, pour je ne sais quelle raison. J'étais tellement embourbée dans la misère qu'il aurait fallut un miracle pour m'en dépêtrer.

    Et justement. Les esprits semblaient avoir entendu mes prières muettes. Ils avaient fait trembler la terre. Sous mes pattes le chaos régnait. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait, juste... un grand tremblement. L'agitation gagna rapidement tout le monde. On se précipitait, grognait, hurlait. Les louveteaux jappaient. Tout ces cris étaient déchirants, j'en avais mal, à mon âme. Mon agresseur partit bien vite, la queue entre les jambes rejoindre d'autres crétins dans son genre. J'en étais soulagée, encore une fois, j'avais échappé à la mort.

    Mais ce qu'il se produisait en ce moment même n'allait pas m'envoyer directement vers la mort ? Le sol semblait se dérober sous mes pattes, j'avais du mal à rester debout. La peur me gagna, la terre bougeait, se déchirer. Des roches se détachaient du plafond pour s’effondrer dans un boucan insoutenable. Un fracas qui me paniquait. Lorsque tout s'arrêta, je pus enfin discerner un...

    Un trou ? Une faille ? Je ne savais pas de ce qu'il s'agissait, mais il y avait bien devant moi un trou duquel sortait une étrange.. lumière ? Oh. Oui. C'était de la lumière. Ou du moins, une clarté étrangement douce, qui me donnait un peu d'espoir. Je me précipitais, essayant de me détacher des autres loups et chiens qui s'étaient rassembler, pour passer devant. En filant à travers les pattes des loups, je pus enfin arriver devant. Mais ce que je vis me stoppais net dans mon élan.

    Devant moi, il y avait des loups. Des loups dont j'ignorais l'existence, et qui apparemment, ignoraient la nôtre. Un des leurs, blanc, s'approcha, et sa voix se détacha du lot :

      « Identifiez-vous. »


    Pourtant, personne ne s'identifia. De quel droit nous donnait-il des ordres ? Se croyait-il supérieur ? Les autres loups derrière lui semblaient avoir un minimum de respect pour lui. Chose qui avait totalement disparu chez nous. Son ordre m'inquiétait, mais en même temps me réjouissait. Les réponses n'allaient pas tarder à fuser, toute aussi venimeuses les unes que les autres. Les loups des Souterrains avaient une langue bien pendue.

      « Mais qui êtes-vous… ? »

      « Que faites vous dans ses souterrains ? »

      « Qui es-tu pour nous donner des ordres? Laisse-moi t'expliquer une chose, loup. Chez nous, personne ne donne d'ordre à personne. Sinon, il se fait tuer. dans 99% des cas, du moins. Ici, c'est chacun pour soi. Ici, si on mange, on est chanceux. Ici, des dizaines de canidés meurent chaque jours que ce soit de faim ou de froids, ou même tués. Chez nous, c'est la loi du plus fort qui est marche. Et c'est la seule qui existe... Si quelqu'un est trop faible, il est tué et il arrive parfois qu'un autre canin ait si faim qu'il le mange. Alors, monsieur le loup, si tu nous donne un ordre, il faut que tu sois vraiment très important. Parce que tu n'échappera pas à la règle, toi aussi, si tu continue à jouer au plus malin.
      »


    Ils avaient raison. Je n'osais rien dire, mais je n'en pensais pas moins. Dans la foule, j'essayais de repérer Toxic. J'aurai voulu la protéger. Ou du moins être à ses côtés. Pourtant, je ne la voyais pas. Je ne savais plus vraiment si j'avais peur, où si j'étais énervée. Sans doute un peu des deux. Ils semblaient tous mieux nourrit, plus heureux. Pourquoi apportaient-ils la lumière ? Etait-ce eux qui avaient provoqué ce tremblement de terre ? Qui avait fait périr des loups sous les roches ? N'y tenant plus, ma voix frêle s'éleva :

      « D'où venez vous ? »


    Mes yeux bleus scintillaient, j'essayais de repérer parmi les loups en face de nous ma famille. J'avais un peu d'espoir. Peut-être avaient-ils trouvé la sortie ? Ils revenaient me chercher ? Mais je n'y vis rien. Et mon moral retomba aussi sec.

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MessageSujet: Re: « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. »    « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. » Icon_minitimeDim 07 Avr 2013, 07:48

    Bien qu'il avait été le premier de son groupe à prendre la parole, bientôt, tous fit de même. Tyler les écouta, un à un, et ne put qu'approuver leur parole. Un chien, se tenant tout près de lui, venait de faire la morale à ces inconnus. Lorsqu'il grogna par la suite, Tyler observa le loup blanc et sa meute, tout près devant eux. L'un avait une moue étrange au visage, en observant le chien. Comme si il ne l'aimait pas. Après tout, qui aimait les chiens? Moi. Le loup brun s'approcha alors de son confrère, si il pouvait l’appeler ainsi dans de telles conditions, et l'encouragea en poussant un grondement, montrant ses crocs aux inconnus. Ce n'était pas dans son habitude, mais aujourd'hui, la situation le dépassait. Les autres loups n'avaient toujours pas retrouvé la parole. En silence, avec les paroles du chien dans la tête, Tyler conclut qu'un chef les dirigeait. Personne n'oserait parler. C'était lui le maître. Et cette idée révéla une profonde grimace de dégoût sur les babines du loup brun. Il se sentait les nerfs à vifs et agressif, loin de son calme habituel. Il jeta un coup d'œil au chien, qu'il venait de rejoindre, le regard dur. Il hocha la tête, signe qu'aujourd'hui, chien et loup ne ferait qu'un.


Hors RP:

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MessageSujet: Re: « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. »    « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. » Icon_minitimeDim 07 Avr 2013, 08:52

    Je viens de me réveiller en sursaut. La terre a tremblé. Des loups hurlent, des chiens jappent. Je me lève d’un bond et sors de la grotte ensommeillée. Des canidés courent, s’affolent. Une deuxième secousse se fait ressentir. Je jappe. D’énormes pierres se détachent du toit pour tomber lourdement au sol, écrasant les pauvres loups & chiens qui se trouvaient au mauvais endroit au mauvais moment. Je gémit, ne supportant pas de voir de pauvres innocents mourir de telle sorte.

    La terre tremble une dernière fois, puis plus rien. Enfin, plus rien... Quelque chose semble avoir changé. La plupart des habitants des souterrains se dirigent vers une paroi. Et de cette paroi émane une étrange lumière... Poussée par la curiosité, je les suis, puis me faufile dans la foule pour me retrouver devant. Et là, je vois quelque chose que je n’aurais jamais imaginé. Un trou. Un trou béant. Un passage menant vers un endroit lumineux. Et surtout... D’autres canidés. Je souris. Nous ne sommes donc pas seuls. D’autres vivaient tout près de nous depuis le début, et nous ne le savions même pas.

    Mais bien vite, je déchante. Aucun chien n’est a leurs cotés. Et ce loup, celui qui semble être le chef, passe son regard sur nous tous. Et quand ses yeux me transpercent... Je peux sentir du dégoût, de la haine. De la haine parce que je suis une chienne.

    « Identifiez-vous. »

    Je sens une sorte de rage monter en moi. Comment se permet-il de nous donner des ordres ? Je grogne doucement. Je n’aime pas ce loup. Il n’a pas a nous parler comme s’il nous était supérieur. Ici, c’est chacun pour soit. Personne ne lui répond. De toute façon, il ne risque pas de recevoir un réponse. Un loup prend la parole :

    « Mais qui êtes-vous...? »

    Oui, qui sont-ils ? Et... Vont-ils tenter quelque chose ? Sont-ils là pour faire le bien ou le mal ? Tant de questions trottent dans ma tête... Je tremble à moitié. Je le sens mal. J’ai peur.

    « Que faites vous dans ces souterrains ? »

    « Qui es-tu pour nous donner des ordres? Laisse-moi t'expliquer une chose, loup. Chez nous, personne ne donne d'ordre à personne. Sinon, il se fait tuer. dans 99% des cas, du moins. Ici, c'est chacun pour soi. Ici, si on mange, on est chanceux. Ici, des dizaines de canidés meurent chaque jours que ce soit de faim ou de froids, ou même tués. Chez nous, c'est la loi du plus fort qui est marche. Et c'est la seule qui existe... Si quelqu'un est trop faible, il est tué et il arrive parfois qu'un autre canin ait si faim qu'il le mange. Alors, monsieur le loup, si tu nous donne un ordre, il faut que tu sois vraiment très important. Parce que tu n'échappera pas à la règle, toi aussi, si tu continue à jouer au plus malin. »

    Je regarde la canidé qui vient de prendre la parole. Un chien. Un chien qui semble avoir l’âme d’un meneur. Il vient de dire tout haut ce que nous pensons tous tout bas. Et il grogne. La tension monte. J’ai de plus en plus peur. Je recule un peu, cherchant du regard quelqu’un avec qui me mettre. Être à deux, ça rassure.

    « D'où venez vous ? »

    Cette voix... Je la connais ! C’est Queen ! De mes beaux yeux vairons, je parcours la foule du regard. Elle est là, entre deux loups. Je me faufile jusqu’à elle et me tiens debout à ses cotés, ne disant rien. Trop d’émotion d’un coup. La peur, la colère, la surprise, la curiosité,... Tout se mélange dans ma tête, je ne sais plus quoi penser.

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Dernière édition par Toxic le Lun 08 Avr 2013, 10:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. »    « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. » Icon_minitimeLun 08 Avr 2013, 10:05

En quelques secondes, tout s'était basculé. Les loups et les chiens affluaient de partout, comme une grande famille, chacun était sur ses gardes. Ses oreilles valsèrent au son unis des ces canidés, près à défendre leur causes et leur territoire. Méfiante, Maëlle restait d'abord sur ses gardes pour finir par rejoindre les rangs devant après avoir été bousculée légèrement par un chien, visiblement très impliqué émotionnellement, mais ne releva pas, c'était inutile. Elle était peut-être plus chétive et moins costaud que certains,mais n'était pas moins rapide, sachant qu'elle serait faire face à une attaque et ne me laisserait pas faire de si tôt.

« Que faites vous dans ces souterrains ? »

« Qui es-tu pour nous donner des ordres? Laisse-moi t'expliquer une chose, loup. Chez nous, personne ne donne d'ordre à personne. Sinon, il se fait tuer. dans 99% des cas, du moins. Ici, c'est chacun pour soi. Ici, si on mange, on est chanceux. Ici, des dizaines de canidés meurent chaque jours que ce soit de faim ou de froids, ou même tués. Chez nous, c'est la loi du plus fort qui est marche. Et c'est la seule qui existe... Si quelqu'un est trop faible, il est tué et il arrive parfois qu'un autre canin ait si faim qu'il le mange. Alors, monsieur le loup, si tu nous donne un ordre, il faut que tu sois vraiment très important. Parce que tu n'échappera pas à la règle, toi aussi, si tu continue à jouer au plus malin. »


Ils avaient raison, tous autant qu'il était. Personne n'avait à nous parler ainsi et personne ne devait nous prendre de haut. Nous étions libres, bien que sous terres, c'était nos terres. Maëlle n'était pas pour une guerre et encore moins pour des hostilités, préférant régler les choses comme elle s'annonçait, mais ce qui était sur c'est qu'elle se rangerait toujours du coté des siens, même si la vie en solitaire n'était pas de toute repos. Voulu prendre la parole, elle se fit couper par une jeune louve noire au regard perçant qu'elle ne connaissait pas.

« D'où venez vous ? »

Autant de questions auxquelles ils auraient à répondre, c'était sur et certain. Grognant légèrement, Elle décida enfin de faire entendre sa voix, elle aussi. Il n'y avait pas de raison après tout.

« Pourquoi.. N'y a-t-il aucun chien à vos cotés ? »

Maëlle pausait toujours les questions qu'il fallait ou peut-être pas. Mais elle avait toujours connus parmi les lupins, ces étranges chiens à leur cotés. Malgré tout, cela n'empêchait pas de vivre et pourtant, derrière cette meute en face, elle ne remarquait rien derrière le loup blanc qui pourrait ressembler à une sorte de chiens. C'était seulement des loups. Savoir si c'était une bonne chose ou non, là était la question; Maëlle se fit plus droite, plus haute et son regard croisa celui du loup, visiblement le chef. Quelles étaient réellement leurs intentions? Remarquant l'alliance qui se faisait entre les chiens et les loups, Maëlle acquiesça intérieurement. Il fallait mieux être plus nombreux et prudent, surtout. Elle remarqua aussi que le loup brun semblait prendre la tête, ce qui ne la dérangea pas. Après tout, ce n'était pas elle qui allait la prendre, ceci était certain et nous n'étions pas là pour débattre. Autant de loups qu'elle ne connaissait pas, elle n'était pas rassurée. C'était un début pour elle, le début des retrouvailles et des relations sociales mais aussi, peut-être, d'un nouveau départ. Pleine d'espoirs, elle resta quand même les oreilles en avant, montrant qu'elle ne manifestait aucune hostilité vis-à-vis des nouveaux arrivants.
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MessageSujet: Re: « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. »    « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. » Icon_minitimeLun 08 Avr 2013, 14:36


~ ANAHAËL


Les canidés de l’autre côté sont frêles. Leurs côtes sont saillantes, leur pelage terne. Mais le pire, c’est que de leur côté, il n’y a aucune lumière. Tout à l’air d’être noir. Anahaël les regarde, assis. Un loup roux s’approche, tous en restant de son côté, sur son territoire. A côté de lui, le blanc sent Lorion se tendre, mais d’un mouvement de la queue, il lui ordonne de rester calme. Pas de guerre. Pour l’instant.

Tout le monde se tait dans ces tunnels. Puis le loup prend la parole. Il ne répond pas à la question du bêta.

« Mais qui êtes-vous .. ? »

Anahaël ne répond pas. Il les regarde, la tête haute, et pourtant sans aucune dominance. Il voulait juste que les canidés en face de lui sachent que s’il ne voulait pas se battre, l’option restait envisageable. Alors que le blanc se décide enfin à répondre, une louve grise s’approche du roux. Sa compagne peut-être ? Mais en les observant, l’Alpha comprend qu’ils ne sont pas en couple. Ils ne sont même pas amis, ne se sont peut-être jamais parlé. Ils sont … Alliés par le destin ?

Un chien, légèrement en retraire, prend la parole. Anahaël sent les poils de son échine le picoter, mais il les empêche de se dresser. Cela fait tellement longtemps que les chiens on disparut du Canyon qu’il serait incapable d’identifier sa race.

« Que faites-vous dans ses souterrains ? »

Le chien blanc et noir observe les rangs de la horde.

Un autre chien, identique au premier, s’avance à son tour. Il grogne tout en laissant sa colère déborder.

« Qui es-tu pour nous donner des ordres ? Laisse-moi t'expliquer une chose, loup. Chez nous, personne ne donne d'ordre à personne. Sinon, il se fait tuer. Dans 99% des cas, du moins. Ici, c'est chacun pour soi. Ici, si on mange, on est chanceux. Ici, des dizaines de canidés meurent chaque jour que ce soit de faim ou de froids, ou même tués. Chez nous, c'est la loi du plus fort qui est marche. Et c'est la seule qui existe... Si quelqu'un est trop faible, il est tué et il arrive parfois qu'un autre canin ait si faim qu'il le mange. Alors, monsieur le loup, si tu nous donne un ordre, il faut que tu sois vraiment très important. Parce que tu n'échapperas pas à la règle, toi aussi, si tu continues à jouer au plus malin. »

Anahaël hoche la tête tandis que les canidés des tunnels approuvent leur confrère. Ils savent ce défendre ces chiens. Et juste pour ça, le loup sent une once de respect pour eux naître en lui. L’Alpha ne dit toujours rien. Lorion se tient tranquille à ses côté. Le jeune loup est sage, mais trop intrépide. Il n’a pas encore assez d’expérience pour gérer une situation de ce genre. Le blanc cherche alors une réponse à leur donner. Mais il est de nouveau coupé.

Une petite louve, noir aux yeux bleu comme le ciel, sort de la foule.

« D'où venez-vous ? »

Encore et toujours les mêmes questions. S’ils lui laissaient seulement le temps de répondre. Un chien au pelage noir et gris se faufile entre les canidés et vient se glisser à côté de la louve. Il forme maintenant une élite de six canidés. Deux loups. Quatre chiens. Ils ont l’air complètement désorganisé. C’est dans l’instinct des loups d’être en meute. Mais ces animaux sont tellement éloignés de l’espèce d’origine …

L’alpha regarde les intrus, toujours assis. Ils ont tous l’air hostile alors que la horde n’a encore rien fait. Sauf … Sauf la louve grise. Elle se décide enfin à prendre la parole. Anahaël esquisse un léger sourire.

« Pourquoi … N’y a-t-il aucun chien à vos cotés ? »

Elle pointe ses oreilles en avant.

Anahaël se lève et fait quelques pas en avant, restant à un mètre de la frontière. Sa queue est dans le prolongement de sa colonne, ses oreilles sont dans une position neutre.

« Vous êtes intelligents ... Et pourtant tellement imprudents. Ce que vous voyez ici, n’est qu’une infime partie de toute notre meute. Alors je vais être clair dès le début. Je ne compte pas me battre avec vous, tant que vous restez sur vos terres. Mais si vous voulez la guerre, sachez que vous l’aurez. »

D’un mouvement de la queue, il avait englobé tous les loups de la Meute de l’Est afin d’illustrer ses propos.

« Alors c’est comme ça que s’appelle votre territoires ? Les … Souterrains ? Enfin. Nous sommes la Horde d’Alaak, et nous vivons dans le Canyon. D’ailleurs, nous y sommes toujours. »

Il regarde avec insistance le premier chien, le noir et blanc, afin de bien lui faire comprendre qu’ils n’ont pas dépassé la frontière.

« Lorion ici présent, est l’un de mes Bêta. Je vous prie d’excuser ces paroles peut-être un peu brute, mais il a pour habitude de diriger. Moi, je suis Anahaël. Je dirige la horde entière. »

Je regarde ensuite le deuxième chien à s’être exprimer. Celui qui a l’air de dicter les règles.

« Là est votre problème. Regardez comme vous êtes faible. L’union fait la force. Et ce n’est pas juste un proverbe en l’air. Si l’un de vous était assez intelligent pour faire en sorte que chacun aide son voisin, vous ne seriez pas obligé de mourir de froid et de faim, voire de vous entretuer. »

Puis le blanc se calme et pose son regard sur la louve grise.

« Il y a bien des années que les chiens ont disparus du Canyon. Mes grands-parents n’étaient pas nés, et leurs grands-parents à eux non plus. On raconte que c’est parce qu’ils étaient impurs. Des bâtards, créé par les humains pour leurs servir de bêtes de foire. Aujourd’hui, je dois bien l’avouer, nous n’aimons pas les chiens. Cela va peut-être changé, mais en attendant, je n’en veut aucun dans mes rangs, et je pense que les autres seront d’accord. »

Les loups de la horde jappent, approuvant les paroles du chef.

« Maintenant, c’est notre tour de poser des questions. »

Le loup se retourne, fait quelques pas en arrière, puis virevolte vers les habitants de ces Souterrains.

« Et vous, qui êtes-vous ? Êtes-vous des amis ? Connaissez-vous seulement tous ceux qui vous entourent ?

La réponse était non, il en était sûr. Mais il avait envie de voir s’ils allaient se défendre.

« Et quels sont vos intentions vis-à-vis de nous ? Vous vivez dans la pénombre, nous dans la lumière, et si votre territoires nous semble misérable, je suppose que vous enviez le notre.

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MessageSujet: Re: « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. »    « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. » Icon_minitimeLun 08 Avr 2013, 15:24



HAYDEN


J’ai dormis toute la journée, puis toute la nuit. En ce moment, j’étais épuisé. Je n’avais même plus l’envie de chasser. Le froid ambiant me bouffait toute ma force, ne me laissant plus que mon corps rachitique et sans défenses. Alors que j’étais toujours endormi, la terre se mit à trembler légèrement. Je me réveille en sursaut, regardant autour de moi. Un nuage de vapeur s’échappe de mes narines, me bouchant la vue pendant quelques secondes. Les canidés autour de moi se lève le plus vite possible et parte de la Tanière. Je me mets moi aussi debout mais ne bouge pas. La secousse semble avoir pris fin.

Puis je sens un courant d’air à côté de moi, frissonnant. La terre tremble un peu, puis s’arrête, avant de reprendre de plus belle. Quelques petites pierres se décrochent du plafond, et mon attention se reporte vers le haut. Je ne bouge toujours pas, jusqu’au moment où une roche se détache, juste au-dessus de moi. Je saute sur le côté, l’évitant de justesse, mais une autre tombe et alors que je roule sur le côté, elle m’écrase la patte avant. J’aboie de douleur, finissant par couiner, tout en tirant sur ma patte pour me libérer.

Impuissant et incapable de me protéger, je regarde les pierres tombées du plafond, heurtant le sol dans un fracas assourdissant. L’une des roches tombe droit vers une portée de louveteaux, et celle-ci a à peine le temps de pousser ses trois rejetons qu’elle se fait écraser. Les trois louveteaux hurlent de terreur, se jetant dans les pattes du premier venu. Pour avoir fait tomber un gros rottweiler, l’un d’eux se fait projeter vers l’un des murs, et ce tellement fort que je peux entendre sa nuque se briser sous le choc. Moi, qui croyais être en enfer, je me rends compte qu’avant ça, nous étions tous au paradis.

Les oreilles plaquées contre mon crâne, les yeux fermés, j’attends que le tremblement de terre passe tout en priant un quelconque dieu de me laisser en vie. La secousse s’arrête, j’ouvre les yeux. La Tanière Ensommeillée ne m’a jamais paru aussi accueillante que ce jour-là. Même si notre vie n’était pas tous les jours facile, elle en valait largement la peine, et j’avais eu la chance de garder la mienne.

Je regarde les loups et les chiens sortir de la tanière, accourant vers un endroit d’où la lumière jaillit à flot. Plusieurs canidés partent avec des louveteaux dans la gueule, l’instinct reprenant le dessus. Mais un dernier louveteau reste dans la tanière. Allongés près de la pierre qui a écrasé sa mère, il attend qu’elle revienne le cajoler, comme elle le faisait à chaque fois qu’elle partait chasser. Mais elle ne reviendra pas.

Couinant légèrement, j’arrive enfin à extirper ma patte de sous la roche. Je me relève tant bien que mal et, boitant, je me dirige vers le petit. Il a la queue complètement déformée, sûrement à cause d’une roche. Son œil est tellement égratigné que je doute qu’il lui serve encore, l’une de ses oreilles est en pièce, et je peux voir du sang couler de ses coussinets, écorché par le gravier tombé du plafond. Ce petiot n’est même pas sevré. Il ne survivra pas, et même s’il avait la chance d’atteindre 12 lunes, il n’irait pas plus loin. Il serait trop faible, trop amocher, et se ferait tuer.
HAYDEN: « Tu veux retrouver ta mère ? »
Le petit lève ses yeux vers moi. Il ne se doute de rien. D’un hochement de la tête, il me répond oui. J’essaye de lui sourire.
HAYDEN: « Ferme les yeux … »
Croyant à un jeux, l’innocent ferme ses paupières. Je le touche du museau, sens son odeur de lait. Puis, de toute la force dont je dispose, j’abats ma patte sur sa nuque. Elle se brise sur le coup et le petit, couché ainsi, donne l’impression de dormir.
HAYDEN: « Cherche là. Et si tu ne la trouve pas, elle, elle te trouvera. »
J’ai déjà tué. Pour venger ma mère par exemple. Mais le faire pour le bien de l’autre, ça ne m’étais encore jamais arrivé. Et c’est surement la chose la plus dur à faire.

Je trotte sur trois pattes vers l’attroupement de canidé. Coups d’épaule, coup de croc dans le vide, je force les autres à s’écarter, à me laisse passer. Six canidés sont devant la lumière. J’en connais trois. Capri et Tyler, je crois que je peux les considérer comme des amis. Mais Dick … Je ne sais pas. On est amis-ennemis je pense.

Je plisse les yeux en me postant à côté des autres. Après quelques secondes, je peux voir d’autres loups. Mes yeux s’ouvrent en grand. Sont-ils des nôtres ? Sont-ils seulement passé de l’autre côté ? Je renifle les odeurs. Non. Ils viennent d’ailleurs. Deux loups sont en avant, les autres sont derrière. Aucun chien. Les canidés des souterrains ont l’air d’avoir parlé. Maintenant, c’est aux autres de parler.
HANAHAËL: « Vous êtes intelligents ... Et pourtant tellement imprudents. Ce que vous voyez ici, n’est qu’une infime partie de toute notre meute. Alors je vais être clair dès le début. Je ne compte pas me battre avec vous, tant que vous restez sur vos terres. Mais si vous voulez la guerre, sachez que vous l’aurez. »
Je tourne la tête vers ceux qui sont à mes côtés. Qu’ont-ils pu bien dire ? Mais l’autre loup prend la parole. Je le regarde, les yeux toujours à moitié fermer, et remarque ses yeux vairons.
HANAHAËL: « Alors c’est comme ça que s’appelle votre territoires ? Les … Souterrains ? Enfin. Nous sommes la Horde d’Alaak, et nous vivons dans le Canyon. D’ailleurs, nous y sommes toujours. Lorion ici présent, est l’un de mes Bêta. Je vous prie d’excuser ces paroles peut-être un peu brute, mais il a pour habitude de diriger. Moi, je suis Anahaël. Je dirige la horde entière.»
Il regarde Dick. Je souffle pour m’empêcher de rire. Il s’est déjà fait un autre ennemie, il ne perd vraiment pas son temps ! Puis le blanc se tourne vers Capri.
HANAHAËL: Là est votre problème. Regardez comme vous êtes faible. L’union fait la force. Et ce n’est pas juste un proverbe en l’air. Si l’un de vous était assez intelligent pour faire en sorte que chacun aide son voisin, vous ne seriez pas obligé de mourir de froid et de faim, voire de vous entretuer. »
Il a dut leur raconter leurs vies de solitaires. Leurs longues batailles pour la nourriture. Anahaël se tourne ensuite vers la louve grise. J’en fait de même.
HANAHAËL: « Il y a bien des années que les chiens ont disparus du Canyon. Mes grands-parents n’étaient pas nés, et leurs grands-parents à eux non plus. On raconte que c’est parce qu’ils étaient impurs. Des bâtards, créé par les humains pour leurs servir de bêtes de foire. Aujourd’hui, je dois bien l’avouer, nous n’aimons pas les chiens. Cela va peut-être changé, mais en attendant, je n’en veux aucun dans mes rangs, et je pense que les autres seront d’accord. »
Les loups de la horde approuve leurs chef par des jappements joyeux.
HANAHAËL: « Et vous, qui êtes-vous ? Êtes-vous des amis ? Connaissez-vous seulement tous ceux qui vous entourent ? Et quels sont vos intentions vis-à-vis de nous ? Vous vivez dans la pénombre, nous dans la lumière, et si votre territoires nous semble misérable, je suppose que vous enviez le nôtre.»
Je regardes le blanc. Il a l’air sage. Je décide alors de m’exprimer. Je n’étais pas là depuis le début … Mais je pense être assez informé de la situation désormais.
HAYDEN: « Nous sommes des solitaires. Comme l’a sûrement dit Capri avant que j’arrive, chacun vit pour lui ou pour sa famille. D’autre encore se croit assez fort et puissant pour diriger quelques idiots. »
Je pense à Salim et à ses larbins. Je ne le cherche pas du regard, mais s’il est là – ce dont je ne doute pas – je pense qu’il sait que je parle de lui. J’en suis même sûr.
HAYDEN: « Bien sûr que votre territoire nous attire. Du moins, il m’attire moi, ne serais-ce que pour tous les effluves de nourriture qu’on peut sentir. Nous n’en avons peut-être pas l’air, mais ce que nous voulons, c’est vivre notre vie tranquille. Oui on se bat, oui on se cherche des puces. Mais qui ici ne s’est jamais battu un jour ? Cela fait partie de notre quotidien, ne notre normalité. Vous nous pensez mois évoluer Mais au contraire, peut-être que nous le sommes plus. Ce n’est qu’une question de point de vu. »
Je ne sais pas trop où je vais avec mes paroles. J’espère seulement qu’elles ont du sens. Que les autres les comprennent. Et qu’ils approuvent. Ils veulent que l’on reste sur notre territoire … Aucun souci. Tant qu’ils en font de même, et qu’il n’essaye pas de jouer aux plus fins avec nous. On est des brutes, mais on n'est pas sans cervelle, bien au contraire.

1 500 mots ; 30 points. Etat : ajoutés.


Dernière édition par Corax. le Mer 29 Mai 2013, 09:40, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. »    « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. » Icon_minitimeLun 08 Avr 2013, 17:53

    Tyler les observe toujours, lorsqu'enfin un de ceux-ci semblent se réveiller. Son discours est long, trop long, et Tyler en est agacé. Il apprend néanmoins qu'il s'appelle Anahaël. Et qu'à ses cotés, le loup semblant être hostile face aux chiens de sa troupe, se trouve Lorion. Un béta, un alpha. L’Husky tout près de lui avait donc raison. Ils fonctionnent dans une profonde hiérarchie. Des dirigeants, des sous-dirigeants. Tyler reste silencieux. Ahanaël parle longtemps. « Regardez comme vous êtes faible. L’union fait la force. Et ce n’est pas juste un proverbe en l’air. Si l’un de vous était assez intelligent pour faire en sorte que chacun aide son voisin, vous ne seriez pas obligé de mourir de froid et de faim, voire de vous entre-tuer. » Les babines du loup brun se retroussent et il retient un grondement. Malgré tout, il garde le silence. Du coin de l'œil, il voit le loup noir qu'il avait rencontré, Hayden, se joindre à eux. Il parle, répondant aux questions du loup que Tyler n'aimait déjà pas. Lorsqu'il se tait, Tyler hoche lentement la tête. Il a tout dit. Presque tout, en faites. Les paroles du dominant l'avait agacé et il n'allait pas en rester là.

    « Anahaël ... » Murmura Tyler, pour attirer son attention. « Pourquoi parler de guerre? D'hostilité? Nous vivons dans la noirceur depuis des générations et des générations. Nous sommes seuls, peut-être faibles comme vous le dites, mais pas bêtes. Nous ne cherchons pas les embrouilles. Nous cherchons à vivre une vie tranquille. » Il s'arrêta en reprenant les mots de son confrère. « Nous sommes affamés et épuisés. Mais pas rabattus les uns contre les autres. Du moins, certains brillants l'ont compris. Je ne crois pas qu'on se laissera imposer des ordres aussi facilement. Nous ne nous sépareront pas aussi facilement. »

    Tyler posa ses derniers mots. Ils commençaient à sortir dans tout les sens. Et ça n’avait plus de sens. Tyler réfléchit. Ce dominant et sa "horde" étaient forts, puissants, soudés. Et ils pensaient qu'eux étaient faibles, solitaires et stupides? Non. Aussi infiniment qu'il en était, ils étaient soudés. Et ils, du moins Tyler, ne se laisserait pas mener si facilement. Pas avec ce qu’il avait sous les yeux. Le loup roux mijota ses paroles pendant un autre instant. Le silence régnait toujours lorsqu'il ajouta:

    « Je crois que je peux parler pour tous, chiens et loups, en disant que nous ne chercherons pas la guerre. Mais rien ne pourra redevenir comme avant. Nous vivons dans la noirceur et nous mangeons des rats depuis notre naissance. Votre monde est attirant... et nous ne pourrons pas rester ici à l'observer... »

    Le ton de voix du loup brun-roux n'avait rien de menaçant. Non au contraire, il était insistant. Comme Hayden, il sentait doucement l'odeur de leurs bêtes s'amener vers lui. De bonnes odeurs, alléchantes, loin des rats qu'ils mangeaient chaque jour. Le loup bien bâti frémit. Il n'avait pas envie de se battre ou de briser les règles. Il avait envie de profiter d’un plaisir qu'il n'avait jamais connu. Ils n’étaient pas de bons chasseurs, de parfaits guerriers. Mais ils pouvaient être des alliés.
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Narcotika
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MessageSujet: Re: « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. »    « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. » Icon_minitimeMar 09 Avr 2013, 12:22

    Je cogitais en silence, cherchant des réponses à toutes mes questions. Soudain, la mienne me paraissait.. étrange. Soudain, Toxic se glissa à mes côtés. Mon corps se décontracta quelque peu, de soulagement de la voir ici. Je la regardais, esquissais un pâle sourire, puis reportais mon attention sur les loups. Les intrus. Je pus facilement remarquer une certaine ligne, comme une frontière, se dessiner entre nous, et eux.

    Le grand loup qui se tenait en avant, parla. Et.. il était plutôt agaçant. Pour une fois, son histoire ne m’intéressait pas, ne me captivait pas. Il me semblait qu'il.. nous insultait. Qu'il disait que nous étions des êtres inférieur à lui. Bien sûr, nous vivons dans l'obscurité, les uns sur les autres, la peur rongeant l'estomac, qui est aussi rongé par la faim. Nous faisons rachitiques, et complétement désorganisés, mais ce n'était pas une raison de s'en prendre à nous verbalement.

    Ce loup maniait les mots de sorte à ce qu'on ne puisse pas vraiment dire que c'était une insulte.. Mais.. je me sentais agressée, et son air supérieur m'agaçait au plus au point.

      « Là est votre problème. Regardez comme vous êtes faible. L’union fait la force. Et ce n’est pas juste un proverbe en l’air. Si l’un de vous était assez intelligent pour faire en sorte que chacun aide son voisin, vous ne seriez pas obligé de mourir de froid et de faim, voire de vous entretuer. »


    Je tiquais. S'entraider était quelque chose d'inhabituel, voir complétement inexistant. En fait, il n'y avait pas beaucoup de loups qui avaient garder cette idée. J'aurai voulus que tout le monde se respecte quelque peu. D'un coup, même s'il me semblait encore que les loups étaient arrogants et prétentieux, leur.. horde m'attirait. Ils nous vantaient les mérites d'une cohésion, d'une possibilité d'avoir des alliés, des personnes sur qui s'appuyer.

    « Et quels sont vos intentions vis-à-vis de nous ? Vous vivez dans la pénombre, nous dans la lumière, et si votre territoires nous semble misérable, je suppose que vous enviez le notre. »

    Il lâchait une dernière bombe dans mon coeur, mon esprit. Il est vrai que nous avions tout à envier à leur vie. Ou du moins, j'avais tout à leur envier. J'aurai pus être dans une meute, bien nourrit, avoir des amis... mais... ils n'aimaient pas les chiens. Voilà ce qui m'énervait encore. Pourquoi cette discrimination ? Pourquoi les compter comme impurs ? Cela ne change rien, à part leur couleur, et quelque fois leur morphologie.

    Je ne cherchais pas la guerre, comme avait souligné leur chef, Anahaël, ils étaient plus. Mais tant qu'ils ne nous chercheraient pas des puces tout irait bien. Ou presque. J'étais quasi persuadée qu'à un moment ou un autre un chien ou loup capricieux ronchonnerait pour avoir accès à leurs terres si idylliques. Ils se rapprochaient de l'au dessus, par conséquent.. leur territoire était enviable. Très enviable. Et si l'un de mes 'compères' des Souterrains venaient à être blesser, je n'hésiterai pas à me mêler à la bataille. Car si je n'appréciai pas tous les canidés, ils étaient ceux qui pourraient être mes amis, ceux qui étaient plus à même de m'accepter. Bien que l'on soit tous remontés les uns contre les autres, faire entorse à la règle qui avait été fixée il y a quelque années ne devrait pas nous tuer. Au contraire.
    Elle nous préserverait en cas de bataille.


      « Donc. Si je résume tout, vous êtes venus pacifiques, afin de faire un repérage, comme nous tous. Vous ne cherchez pas la guerre, et n'accepterez pas les chiens, que vous jugez impurs, dans vos rangs. Vos terres sont abondantes en proies, et de plus, plutôt lumineuses et spacieuse. »


    Je m'avançai d'un pas, sans pour autant dépasser la limite imposée. A mes pattes gisait une roche, j'estimai ne pas devoir à aller plus loin si tout se déroulait correctement. Prudente, je glissai une de mes oreilles en arrière, et avançai l'autre. Je me gardai cependant droite, mais pas arrogante comme leur chef pouvait l'être. Rapidement, j'inspectai les loups devant moi, les intrus. J'avais l'impression que quelque chose clochait. Que tout n'était qu'une bombe à retardement, et que le pire n'était pas passé. Quoi, je ne sais pas.
    Mais qu'attendait-il ? Qu'est-ce qu'ils attendaient ?

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Capri
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Capri



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MessageSujet: Re: « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. »    « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. » Icon_minitimeMar 09 Avr 2013, 12:45

Tous acceptèrent tes paroles, et tu en fus ravi. Après tout, s'ils avaient reniés tes paroles, tu serais passé pour un moins que rien... Toujours posté devant tous, à la frontière des deux territoires, tu ne grogne plus mais tes yeux sont toujours emplis de haine. Tu avais toujours été très irritable, mais ceux-ci avaient clairement dépassés les bornes..! Pendant que tu réfléchis, les questions fusent. « D'où venez-vous? » demande une louve noire; tandis qu'un loup roux se poste à tes côtés semblant être de ton côté. Tu lui souris tout en lui échangeant un regard entendu; ils ne se laisseraient pas faire. Peu après la remarque de la louve, une petite chienne grise vint se poster à ses côtés puis une louve demande: « Pourquoi … N’y a-t-il aucun chien à vos cotés ? » C'est vrai.
Tu t'étais posé la même question.
Mais par fierté, tu n'avais pas demandé.

Il s'approche de la frontière, et de toi, par la même occasion, tout en restant éloigné. Ca te frustre. Ses côtes sont invisibles, tu ne savais pas cela possible.. Son poil est lustré et il semble noble. Trop noble. Ca t'énerve, alors ton poil s'hérisse et tu le regarde, mais tu ne dis rien, tu veux écouter ce qu'il avait à dire. « Vous êtes intelligents ... Et pourtant tellement imprudents. Ce que vous voyez ici, n'est qu'une infime partie de toute notre meute. Alors je vais être clair dès le début. Je ne compte pas me battre avec vous, tant que vous restez sur vos terres. Mais si vous voulez la guerre, sachez que vous l’aurez. » Tu te retiens ben de grogner tandis qu'il englobe les animaux derrière lui de sa queue. « Alors c’est comme ça que s’appelle votre territoires ? Les … Souterrains ? Enfin. Nous sommes la Horde d’Alaak, et nous vivons dans le Canyon. D’ailleurs, nous y sommes toujours. » disait-il. Ne serait-il pas vantard, ce loup blanc? Il se tourna vers un husky semblable à toi: « Lorion ici présent, est l’un de mes Bêta. Je vous prie d’excuser ces paroles peut-être un peu brute, mais il a pour habitude de diriger. Moi, je suis Anahaël. Je dirige la horde entière. » Encore de la vantardise? N'existait-il que pour ça? Encore une fois, tu te demandais comment il faisait pour que ces animaux l'apprécient. Cet air si noble semblait cacher un être.. mauvais. Puis il te regarde. D'un regard étrange, et tes poils s'hérissent encore plus tandis qu'un grognement sourd monte dans ta gorge: « Là est votre problème. Regardez comme vous êtes faible. L’union fait la force. Et ce n’est pas juste un proverbe en l’air. Si l’un de vous était assez intelligent pour faire en sorte que chacun aide son voisin, vous ne seriez pas obligé de mourir de froid et de faim, voire de vous entretuer. » C'en est trop, tu aboie. Tu ne veux pas la guerre. Vous êtes tous faibles. Mais ses propos te rendent hargneux. Il vous donne des conseils, pour quoi faire? Prendre les souterrains, tu étais sûr. Finalement, il regarde la dernière à avoir pris la parole et explique: « Il y a bien des années que les chiens ont disparus du Canyon. Mes grands-parents n’étaient pas nés, et leurs grands-parents à eux non plus. On raconte que c’est parce qu'ils étaient impurs. Des bâtards, créé par les humains pour leurs servir de bêtes de foire. Aujourd'hui, je dois bien l’avouer, nous n’aimons pas les chiens. Cela va peut-être changé, mais en attendant, je n’en veut aucun dans mes rangs, et je pense que les autres seront d’accord. » Les loups jappent. Ils n'aiment pas non plus les chiens, mais tu t'en fiche, tu t'es calmé et tu ne bouge plus d'un poil, le regard froid. « Maintenant, c’est notre tour de poser des questions. » Encore un ordre, encore un avertissement. « Et vous, qui êtes-vous ? Êtes-vous des amis ? Connaissez-vous seulement tous ceux qui vous entourent ? » Une mise à l'épreuve. « Et quels sont vos intentions vis-à-vis de nous ? Vous vivez dans la pénombre, nous dans la lumière, et si votre territoires nous semble misérable, je suppose que vous enviez le notre. »

Tu as remarqué que plusieurs des tiens avaient semblés hostiles tout le long des paroles de leur dit chef. Toi aussi, tu ne les avais pas appréciées, ces paroles. D'après lui, vous êtes faibles car vous ne marchez pas ensemble. Mais pourtant, alors que tu ne connais que deux d'entre eux, tu sais que vous êtes plus soudés que ceux de devant. Car vous, vous vivez dans la misère. Vous, vous risquez de mourir chaque jour. Vous, vous vous battez souvent. Vous, vous franchissez beaucoup d'obstacles. Alors non, vous n'êtes pas que des simple solitaires tuant pour manger. Bien que vous ne vous connaissez pas, vous êtes soudés, mais d'une manière différente des inconnus. D'une manière étrange, inexplicable et mystérieuse. D'une manière que même vous, vous seriez incapable d'expliquer. Mais vous êtes soudés.

Hayden lui explique alors que vous n'êtes que des solitaires, comme tu l'avais expliqué, même si certains idiots pensent pouvoir contrôler d'autres imbéciles. Il dit aussi que, c'est vrai, leur territoires vous attire, ne serait-ce que pour la nourriture que l'on sent; de nouvelles odeurs viennent, en effet, effleurer la truffe des canidés des Souterrains. Et beaucoup d'odeurs de proies. « Nous n’en avons peut-être pas l’air, mais ce que nous voulons, c’est vivre notre vie tranquille. » Exactement ce que tu pense. « Oui on se bat, oui on se cherche des puces. Mais qui ici ne s'est jamais battu un jour ? Cela fait partie de notre quotidien, de notre normalité. Vous nous pensez moins évolués, mais, au contraire, peut-être que nous le sommes plus. Ce n’est qu'une question de point de vu. » Un point de vue qu'il avait et que tu partageait. Tu ne semblais pas être le seul puisqu'à la suite d'Hayden, le loup brun pris également la parole. Il dit pareil que Hayden. Vous voulez vivre une vie tranquille. Il se plains d'avoir longtemps vécu dans les ténèbres et assure que vous ne vous laisserez pas faire aussi facilement, que vous êtes soudés. Tu n'est pas le seul à avoir senti que vous êtes plus soudés qu'eux. Il repris la parole ensuite, quelques secondes plus tard pour explique que personne ne cherche la guerre mais que vous, les animaux des Souterrains, ne pourrez jamais rester à observer ce monde lumineux et remplis de proies pendant longtemps. « Donc. Si je résume tout, vous êtes venus pacifiques, afin de faire un repérage, comme nous tous. Vous ne cherchez pas la guerre, et n'accepterez pas les chiens, que vous jugez impurs, dans vos rangs. Vos terres sont abondantes en proies, et de plus, plutôt lumineuses et spacieuse. » finit alors la louve noir qui semble un peu perdue et bien trop nerveuse..

Tu te décide enfin à prendre la parole. Tu n'avais pas voulu car tu ne voulais pas t'emporter. Oui, tu ne voulais pas la guerre non plus. Tu ne voulais pas que l'un des tien meurent. C'était étrange.. Car quelques temps auparavant, tu t'en serait foutu. Complètement foutu. "Qu'ils crèvent" que tu aurais dis. Stupide, que tu aurais été... Alors, tu dis « Tu crois être malin, mais tu ne l'es pas. Nous sommes soudés, d'une manière simplement différente de la vôtre. » Ton ton est neutre, froid. « Nous vivons tant de dangers ensemble que nous nous en retrouvons liés, qu'on le veuille ou non. Même si l'on se tue, même si l'on se bat.. Pour nous, la vie, c'est ça et c'est invraisemblable pour nous que nous vivions sans avoir faim, froid et sans se battre. C'est notre quotidien, et notre raison de vivre. » Tu le regarde intensément. « On veut une vie tranquille, c'est vrai, je le souhaite aussi de toute mon âme, mais sans bataille, sans obstacle à franchir, la vie serait ennuyante. Toi, qu'as-tu à franchir comme obstacle? Rendre un louveteau obéissant? Créer des barrages pour que votre monde soit encore plus sécuritaire? Ne le nie pas, vous n'avez rien à faire, rien à franchir. Manger, dormir, chasser. Votre quotidien se résume à ça. Pas étonnant que vous soyez si enrobés. » C'est vrai.. Pour toi, ils sont gros. « Quant aux chiens... » commence-tu, un peu plus agressif tout en te plaçant à moitié devant la petite chienne grise. « Vous ne nous aimez pas pourquoi? Parce que les anciens vous ont racontés des choses! Les humains.. vous pensez vraiment qu'ils vivent sous terre? Qu'on a demandé à avoir des ancêtres qui ont vécus à leur côtés?! » ton ton était de plus en plus dur. « Et puis vous les méprisez pour cela, mais vous devez vivre encore plus douillettement que eux, alors les, que dis-je, nous traiter d'impurs, n'est-ce pas osé de dire ela quand on ne veux pas la guerre? » Tu parle trop, et tu n'as pas fini.
Tu t'épuise seul à tant parler.
Mais tu le fait pour la bonne cause.

« Pour finir, je te trouve bien arrogant.. "j'ai une grande meute", que tu dis. "Nous vivons dans le canyon" que tu rajoute. "Je dirige la horde entière" que tu fini. Je trouve cela horriblement arrogant.. Nous en faisons peut-être autant, certes, mais c'est tout-à-fait différent. Vous, c'est du pouvoir dont vous vous vantez. Et enfin, vos terres sont belles et donnent envie. Mais quand on a vécu tout notre vie dans l'obscurité, toute cette lumière abîme les yeux. Personnellement, ça me manquerais de ne plus aussi bien voir dans le noir. » Tu as enfin fini de dire ce que tu pense. De dire ton opinion... Mais à tant parler, tu as peur que ceux derrière toi pensent que tu veux le pouvoir. C'est vrai que tu ne dirais pas non, mais la vie de solitaire te plaît beaucoup, alors tu ne veux pas de ça. Tu ne veux pas de chef, et tu ne veux ps l'être. Même si tu semble le vouloir.. Ton regard bleu étincelant est toujours aussi froid, toujours dirigé sur le grand blanc... Rira bien qui rira le dernier, comme on dit..
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MessageSujet: Re: « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. »    « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. » Icon_minitimeMar 09 Avr 2013, 14:11



HAYDEN


Je suis heureux de voir que Tyler m’approuve. Cela me fait réellement plaisir. Mais il n’est pas totalement de mon avis non plus. Non, cela serait trop facile.
TYLER: « Je crois que je peux parler pour tous, chiens et loups, en disant que nous ne chercherons pas la guerre. Mais rien ne pourra redevenir comme avant. Nous vivons dans la noirceur et nous mangeons des rats depuis notre naissance. Votre monde est attirant... et nous ne pourrons pas rester ici à l'observer...»
Je le regarde sans rien laisser paraître. Dit-il qu’il ira visiter ces nouvelles terres, tous en sachant ce qui l’attendait derrière la frontière ? Ou alors voulait-il les rejoindre ? Cette idée m’avait aussi traversé l’esprit. Mais je sais très bien qu’il est encore trop tôt pour que je prenne une décision. Comme disait ma mère, l’émotion nous fait perdre la tête. Il ne faut jamais prendre de décision sous l’effet d’un sentiment, ou sous la pression d’une situation. Si je partais dans cette … Horde, je pourrais très vite le regretté. Non pas au niveau de la nourriture – je pense que les rats ne manqueront à personne – mais plutôt au niveau de l’ambiance et du mode de vie. Etre un petit toutou qui passe ses journées à dormir, très peu pour moi.

La louve noire de tout à l’heure reprend la parole.
QUEEN: « Donc. Si je résume tout, vous êtes venus pacifiques, afin de faire un repérage, comme nous tous. Vous ne cherchez pas la guerre, et n'accepterez pas les chiens, que vous jugez impurs, dans vos rangs. Vos terres sont abondantes en proies, et de plus, plutôt lumineuses et spacieuse.»
Je ravale mon rire. Elle ne voulait pas faire rire, j’en étais sûr. Mais … J’étais fatigué, légèrement sur les nerfs, et ces paroles me donnait envie de rire un bon coup, pour décompresser. Je la regarde ensuite s’approcher de la frontière, doucement, sans pour autant la dépasser. Elle s’arrête juste devant. Elle regarde les loups d’en face avec attention. Au nom de dieu, à quoi joue-t-elle ? Si elle a envie de mourir, elle n’avait qu’à me demander de l’égorger, hier ! Ça m’aurait empêché de dormir toute la journée ! Puis Capri attire ton attention.
CAPRI: « Tu crois être malin, mais tu ne l'es pas. Nous sommes soudés, d'une manière simplement différente de la vôtre. Nous vivons tant de dangers ensemble que nous nous en retrouvons liés, qu'on le veuille ou non. Même si l'on se tue, même si l'on se bat. Pour nous, la vie, c'est ça et c'est invraisemblable pour nous que nous vivions sans avoir faim, froid et sans se battre. C'est notre quotidien, et notre raison de vivre. On veut une vie tranquille, c'est vrai, je le souhaite aussi de toute mon âme, mais sans bataille, sans obstacle à franchir, la vie serait ennuyante. Toi, qu'as-tu à franchir comme obstacle? Rendre un louveteau obéissant? Créer des barrages pour que votre monde soit encore plus sécuritaire? Ne le nie pas, vous n'avez rien à faire, rien à franchir. Manger, dormir, chasser. Votre quotidien se résume à ça. Pas étonnant que vous soyez si enrobés. »
Je suis d’accord sur son point. Bon d’accord, ils ne sont pas gros. Mais pour toi, un loup sans côté, ce n’est réellement un loup.
CAPRI: « Quant aux chiens... Vous ne nous aimez pas pourquoi? Parce que les anciens vous ont racontés des choses! Les humains... Vous pensez vraiment qu'ils vivent sous terre? Qu'on a demandé à avoir des ancêtres qui ont vécus à leurs côtés ?! Et puis vous les méprisez pour cela, mais vous devez vivre encore plus douillettement que eux, alors les, que dis-je, nous traiter d'impurs, n'est-ce pas osé de dire cela quand on ne veut pas la guerre? »
Il s’était placé devant la petite chienne grise, comme pour la protéger du flot de parole de l’Alpha. Je continue à l’écouter.
CAPRI: « Pour finir, je te trouve bien arrogant.. "J’ai une grande meute", que tu dis. "Nous vivons dans le canyon" que tu rajoute. "Je dirige la horde entière" que tu fini. Je trouve cela horriblement arrogant. Nous en faisons peut-être autant, certes, mais c'est tout-à-fait différent. Vous, c'est du pouvoir dont vous vous vantez. Et enfin, vos terres sont belles et donnent envie. Mais quand on a vécu tout notre vie dans l'obscurité, toute cette lumière abîme les yeux. Personnellement, ça me manquerais de ne plus aussi bien voir dans le noir. »
Je le regarde encore. Ces paroles résonnent dans ma tête. Je ne suis pas d’accord.

J’ai envie de partir. J’ai promis de survivre. De vivre. Et je sais que partir là-bas me permettra de respecter ma promesse. Je ne dis cependant rien. Je ne veux pas que les autres croient que je ne suis pas de leur côté. Au fond, tout le monde est comme ça, car c’est dans notre nature : nous ne nous défendons que pour nous même. Ce que nous voulons, c’est pouvoir garder notre train-train quotidien, et si s’unir est la seule solution, nous le ferons. Alors moi aussi je m’unis à eux. Et au fond de moi, je me dis que c’est pour mieux les trahir après.

Je me sors cette pensée de la tête. Plus tard. Je me rapproche de la jeune louve noire et, restant légèrement en retrait pour ne pas lui faire croire – à la louve – que je veux la dominer, mais plutôt la seconder, je relève la tête et regarde cet Anahaël. Si je n’étais pas d’accord sur un point du discours de Capri, il n’en restait pas moins qu’il avait raison sur leurs pensées des chiens. Alors, sans parler à Anahaël, je m’adressais plutôt aux autres. A ceux qui étaient derrière. Aux véritables chiens.
HAYDEN: « Vous pensez que les chiens sont des bêtes de foire. Vous dites que cela changera. Mais vous savez très bien que non. Les préjugés sont dure à rompre, surtout lorsqu’on ne le veut pas. Certains loups ici en ont toujours. Mais un jour, cela passera. Chez vous par contre … C’est comme si c’était ancré en vous, dans votre instinct. Vous suivez des règles dont vous ne savez même pas la provenance. Vous ne savez pas dans quel contexte elles ont été établies. C’est pathétique. »
Je regarde ensuite Anahaël.
HAYDEN: « Expliquez-nous. Selon vous, qu’est-ce qu’un chien. Un pitre ? L’idiot de service ? Quelqu’un qui suit l’autre sans même oser donner son avis, proposer ses idées ? Regarde un peu autour de toi. Même ton bêta se tait, car plus que du respect pour toi, c’est le peur qu’il éprouve. Il a peur parce que tu lui as interdit de parler. C’est ça pour toi, le pouvoir ? L’égalité ? Non. L’égalité, ce n’est pas d’être nourris et logé, mais de devoir en contrepartie la fermer. L’égalité, c’est de ne pas avoir de chef. De ne pas avoir de soumis. Avoir seulement des confrères, que l’on aime ou non, qui ont tous autant le droit que toi de parler. Le pouvoir, ce n’est pas de se faire servir. Quand on a le pouvoir, on a le devoir de protéger les gens, et pas d’en faire ses esclave. Et même si un jour, ils ont envie de partir, on les respecte autant qu’ils sont, et on les laisse faire. Mais visiblement, on n’a pas la même notion du pouvoir et de l’égalité. »

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MessageSujet: Re: « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. »    « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. » Icon_minitimeMar 09 Avr 2013, 16:02


~ LORION



Lorion observait les autres. Eux, ceux qui ne faisaient pas partie de la horde. Ceux qui vivaient dans l’obscurité et le froid. Il les écoutait parler, mi-agacé, mi-curieux. Il ne savait pas quoi penser de… de tout ça. Mais surtout, il ne savait pas quoi faire face à certains.
Des chiens. Il y avait des chiens. Il n’en n’avait jamais vu, mais ils ne ressemblaient pas à des loups, pas du tout. Cela ne pouvait être que des chiens. Deux d’entre eux, qui se ressemblaient beaucoup avait pris la parole. Lorion avait noté le léger crissement de son chef. L’Alpha ne portait pas ces canidés dans son cœur. Il avait relevé aussi le fait qu’aucun des animaux ne prenait la peine de lui répondre directement. Le premier chien s’était adressé directement à son chef, puis ils avaient tous parlés, en même temps, les empêchant de répondre. L’un des chiens avait la langue bien pendue. Tellement qu’il lui aurait volontiers sauté dessus. Il l’aurait fait d’ailleurs, si son Alpha ne lui avait pas indiqué, d’un léger mouvement de la queue, qu’il ne devait rien faire.
Soit. Qu’on ne vienne pas lui dire qu’il avait mal fait les choses.

Il admire la patience d’Anahaël, qui écoute chacun des remarques des animaux. Ils parlent tous, presque en même temps, ne lui laissant jamais le temps de répondre. Lorion pose les yeux sur la foule, détaillant les loups du premier rang, puis les chiens. Ils sont maigres, vivent dans le noir, et se côtoient toute la journée. Chiens avec Loups. Les chiens, ces amuseurs d’Homme, aux côtés de loups sauvages.

Enfin, son chef prend la parole. Toute la horde l’écoute, dans un silence quasi religieux. Lorsque Anahaël parle, on l’écoute. C’était lui l’Alpha, le dominant, il avait le respect de chacun. Le loup blanc présente sa horde, la Horde d’Alaak, leurs terres, le Canyon. Et enfin, lui-même, Lorion, l’un des quatre Bêtas.
Tous les loups approuvent, lorsqu’il leur apprend que les Chiens ont disparus du Canyon, que la Horde est Pacifique, que jamais, ô grand jamais, un Chien n’intégrerait les rangs des loups.

En face, un Loup noir réagit. Ses paroles tombent comment des menaces dans l’oreille de Lorion, qui se redresse, lui qui s’était assit et tu au cours de l’échange. Le Canyon, attirant ? Qu’ils fassent un pas dedans et ils y trouveraient la Mort. Lorion se jura ces mots à la seconde où le noir parlait.
Il réfléchissait tellement qu’il perdit le fil des évènements, durant l’espace d’une minute. Une minute suffisante pour rater les dires tellement justes d’un des loups. Mais lorsqu’il se concentre de nouveau sur la… discussion, le deuxième chien à avoir parlé s’indigne trop intensément à son goût. Il sent une menace pour sa Horde, une menace née de ces tremblements qui ont secoués la Terre et détruit le Mur.
Et le loup noir prend la parole.

    « Vous pensez que les chiens sont des bêtes de foire. Vous dites que cela changera. Mais vous savez très bien que non. Les préjugés sont dure à rompre, surtout lorsqu’on ne le veut pas. Certains loups ici en ont toujours. Mais un jour, cela passera. Chez vous par contre … C’est comme si c’était ancré en vous, dans votre instinct. Vous suivez des règles dont vous ne savez même pas la provenance. Vous ne savez pas dans quel contexte elles ont été établies. C’est pathétique. Expliquez-nous. Selon vous, qu’est-ce qu’un chien. Un pitre ? L’idiot de service ? Quelqu’un qui suit l’autre sans même oser donner son avis, proposer ses idées ? Regarde un peu autour de toi. Même ton bêta se tait, car plus que du respect pour toi, c’est le peur qu’il éprouve. Il a peur parce que tu lui as interdit de parler. C’est ça pour toi, le pouvoir ? L’égalité ? Non. L’égalité, ce n’est pas d’être nourris et logé, mais de devoir en contrepartie la fermer. L’égalité, c’est de ne pas avoir de chef. De ne pas avoir de soumis. Avoir seulement des confrères, que l’on aime ou non, qui ont tous autant le droit que toi de parler. Le pouvoir, ce n’est pas de se faire servir. Quand on a le pouvoir, on a le devoir de protéger les gens, et pas d’en faire ses esclave. Et même si un jour, ils ont envie de partir, on les respecte autant qu’ils sont, et on les laisse faire. Mais visiblement, on n’a pas la même notion du pouvoir et de l’égalité. »


Cette fois, c’en était trop. Un grondement léger, mais ferme, sortait du thorax de Lorion.

« Qui es-tu, pour parler ainsi ? Tu ne connais rien de nos règles, de celles qui nous dirigent et nous permettent de vivre encore et toujours dans le Canyon, sans jamais craindre une famine. Sans craindre que les jours à venir ne soient sombres.
Quand à mon silence, il est tout simplement du au fait que j’écoute ce que vous déblatérez depuis bien trop longtemps. Je ne crains pas Anahaël, je le respecte. Les ordres que je reçoit de lui n’ont pas à être remis en question par un loup qui vit sous le joug de la carte Solitaire. Tu ne vis que pour toi, tu n’as pas de Horde à nourrir, ni sur qui veiller. Tu n’as pas besoin de patrouiller sur tes terres pour vérifier qu’aucun mal ne guette les tiens, n’ai-je pas raison ?
»

Il marque une légère pause et les loups de la Horde grondent de contentement derrière le Bêta.

« Il est des choses que tu ne comprendras jamais, tout comme je ne comprends pas que tu puisses vivre avec des Chiens. S’ils ont disparus de Canyon, c’est que leur destinée était ainsi tracée. Il n’y a pas de questions à se poser. Les choses sont telles quelle. Dans la Horde, les Chien ne sont pas sur le même pied d’égalité que nous. C’est comme ça, même si tu ne comprends pas. Sans eux, nous ne connaissons pas de dangers. Notre gibier abonde et leur présence nuirait à cet équilibre. Ils ont appris à être nourri par l’Homme, ils ne sont pas de bon chasseurs. Et il n’y a pas de question à se poser à ce sujet. Les Chiens n’égalent pas les loups. »

Derrière lui, des jappements enthousiastes. La Horde est d’accord. Les Chefs parlent. Les Loups écoutent. Les chiens se taisent.


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MessageSujet: Re: « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. »    « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. » Icon_minitimeMar 09 Avr 2013, 16:06

« Event n°1. »
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Dick & All
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Le Husky ne disait rien. Il laissait les « siens » parler, s’entretenir avec celui qui était le chef, le loup blanc. Il prenait simplement la peine de les détailler. Il ne pouvait que remercier la Nature de l’avoir fait aussi grand que ce qu’il était. Il égalait un loup de par sa taille. Quand à sa force, cette vie à la rude lui avait enseigné les codes pour la développer suffisamment. Pas besoin d’entraînement : quand on survit au Souterrain, rien ne peut nous affecter. C’était comme ça depuis la Nuit des Temps, et cela le resterait.

Que ce soit du côté de la « Horde » ou des Solitaires, il peut sentir une tension monter entre chacun. Personne ne veut avoir tord. Ils ont tous raison. Que ce soit ce Husky, qui parle énormément, ou ce loup blanc en face, ce chef, ils ne démordent pas. Il est agacé par autant de propos, qui fusent de tous les côtés, mais il n’a pas le choix. Il se doute bien que sauter à la gorge des loups d’en face n’était pas une bonne idée, ne serait-ce qu’à cause de cette limite invisible entre eux, et que de grogner pour faire taire le Husky qui parle trop à son goût ne ferait qu’attiser les tensions, en plus de lui valoir une bande d’idiots dégénérés sur le dos.
Et au vu de la situation, il s’en passait plus que volontiers.

Il était assis légèrement en retrait, mais toujours sur la première ligne, face à la Horde. Il ne comprend pas comment un tel système à pu se mettre en place, au sein de temps de canidés. Il doit reconnaître que c’est beau, bien fait, mais il ne l’avoue pas. Parce qu’en y réfléchissant bien, il n’y trouverait pas son compte.

Il redresse la tête lorsqu’un des loups Solitaire se fait rabrouer par celui qui a donné l’ordre au début, et qui s’est ensuite tu. Le Husky plante ses yeux bleu glace dans ceux du « Bêta », puis dans ceux de « L’Alpha », cherchant à capter son regard.
Pourquoi faut-il encore en arriver à ce stade ? À celui de devenir aussi chiant que lui ? C’était son rôle, à lui seul, pas celui des autres.

Hayden : « Vous pensez que les chiens sont des bêtes de foire. Vous dites que cela changera. Mais vous savez très bien que non. Les préjugés sont dure à rompre, surtout lorsqu’on ne le veut pas. Certains loups ici en ont toujours. Mais un jour, cela passera. Chez vous par contre … C’est comme si c’était ancré en vous, dans votre instinct. Vous suivez des règles dont vous ne savez même pas la provenance. Vous ne savez pas dans quel contexte elles ont été établies. C’est pathétique. Expliquez-nous. Selon vous, qu’est-ce qu’un chien. Un pitre ? L’idiot de service ? Quelqu’un qui suit l’autre sans même oser donner son avis, proposer ses idées ? Regarde un peu autour de toi. Même ton bêta se tait, car plus que du respect pour toi, c’est le peur qu’il éprouve. Il a peur parce que tu lui as interdit de parler. C’est ça pour toi, le pouvoir ? L’égalité ? Non. L’égalité, ce n’est pas d’être nourris et logé, mais de devoir en contrepartie la fermer. L’égalité, c’est de ne pas avoir de chef. De ne pas avoir de soumis. Avoir seulement des confrères, que l’on aime ou non, qui ont tous autant le droit que toi de parler. Le pouvoir, ce n’est pas de se faire servir. Quand on a le pouvoir, on a le devoir de protéger les gens, et pas d’en faire ses esclave. Et même si un jour, ils ont envie de partir, on les respecte autant qu’ils sont, et on les laisse faire. Mais visiblement, on n’a pas la même notion du pouvoir et de l’égalité. »

Lorion : « Qui es-tu, pour parler ainsi ? Tu ne connais rien de nos règles, de celles qui nous dirigent et nous permettent de vivre encore et toujours dans le Canyon, sans jamais craindre une famine. Sans craindre que les jours à venir ne soient sombres.
Quand à mon silence, il est tout simplement du au fait que j’écoute ce que vous déblatérez depuis bien trop longtemps. Je ne crains pas Anahaël, je le respecte. Les ordres que je reçoit de lui n’ont pas à être remis en question par un loup qui vit sous le joug de la carte Solitaire. Tu ne vis que pour toi, tu n’as pas de Horde à nourrir, ni sur qui veiller. Tu n’as pas besoin de patrouiller sur tes terres pour vérifier qu’aucun mal ne guette les tiens, n’ai-je pas raison ? Il est des choses que tu ne comprendras jamais, tout comme je ne comprends pas que tu puisses vivre avec des Chiens. S’ils ont disparus de Canyon, c’est que leur destinée était ainsi tracée. Il n’y a pas de questions à se poser. Les choses sont telles quelle. Dans la Horde, les Chien ne sont pas sur le même pied d’égalité que nous. C’est comme ça, même si tu ne comprends pas. Sans eux, nous ne connaissons pas de dangers. Notre gibier abonde et leur présence nuirait à cet équilibre. Ils ont appris à être nourri par l’Homme, ils ne sont pas de bons chasseurs. Et il n’y a pas de question à se poser à ce sujet. Les Chiens n’égalent pas les loups
»

Le Husky se lève et son regard tellement froid ce plante dans celui du loup. Il n’aime pas ces propos. Sa hanche droite lui fait mal, à cause de cette énorme roche qui lui était presque tombée dessus, mais cela ne l’empêche pas de se rapprocher du centre, plutôt que de l’extérieur, et prend la parole juste après lui, dès que les loups de la Horde avaient jappés de joie.

Dick : « Ceux de ma race sont les cousins des loups, aussi idiot que cela puisse te paraître. Nos espèces, nos groupes, sont tous unis par un lien du sang trop ancien pour que l’on s’en souvienne. Sache, Lorion, qu’un chien est tout à fait capable des mêmes prouesses de chasses que n’importe le quel de tes congénères. Nous ne sommes pas que des animaux qui ont cohabités avec l’Homme. Si nos ancêtres avaient fais le choix de rester sauvages eux aussi, penses-tu que cet équilibre que tu chéri tant serait le même ? Dirais-tu encore que nous ne savons pas chasser ? Non, je ne le pense pas. Les Chiens ont le droit à la même reconnaissance que les loups. »

Il s’assoit face à ces deux loups, qui semblent diriger. Ils font tous les trois une taille similaire. Mais le Husky n’a pas peur d’eux. D’un salut de tête léger, respectueux, il cesse de parler avec le « Bêta », pour se tourner vers « l’Alpha », se remémorant ces propos. Il a retenu le nom des deux animaux, et pour n’importe qui connaissant le Husky, c’était une grande chose.

Dick : « Anahaël, je pense que les… Solitaires, si je peux nous nommer ainsi, comprennent que vos intentions sont pacifiques. Vous avez vos territoires, nous les nôtres. Vous avez eu la chance d’avoir la Lumière, nous avons l’obscurité.
Je comprends ton choix, de ne pas vouloir de Chiens à tes côtés. Ce rejet de tes Cousins, car c’est ce que nous sommes, est en toi, est en ta Horde depuis trop longtemps. Mais il serait judicieux à ton tour de ne pas lancer des discussions dangereuses. Les sujet des Chiens semble délicat de votre côté, alors que chez nous, la question ne se pose pas. Pour les tient, nous voir sera sujet de disputes, alors que chez nous, notre absence dans vos rangs nous perturbent et nous énervent.
»

Dick n’avait eu, tout au long de ses paroles, qu’un timbre de voix calme, respectueux. Il ne voulait pas être celui qui causerait un conflit. Il souhaitait plutôt étouffer la haine qui se créait sur ce sujet apparemment sensible des Chiens. Il se relève, malgré la douleur qui fait trembler sa hanche, et salue d’un nouveau et léger hochement de tête l’Alpha, avant de regagner, à reculons, un terrain plus neutre et de s’asseoir.

Dick : « C’est pour cela que je pense qu’il vaut mieux que les Chiens ne soient pas discrédités, de quel côté que ce soit. Surtout si chacun aspire à une Paix plutôt qu'à une guerre.»

Ces dernières paroles s’adressaient aux deux camps. Que la Horde ne remette pas le sujet sur le tapis, mais que les Solitaires sachent tenir leur langue et ne pas jeter d’huile sur le feu.


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MessageSujet: Re: « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. »    « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. » Icon_minitimeMer 10 Avr 2013, 17:57

    Tyler perdait le fil des mots mais certains s'accrochaient à ses oreilles. Les loups et chiens de son coté semblaient être tous d'accord, d'avoir tous une pensée semblable à la sienne. Lorsque Tyler fut enfin prêt à regagner son calme et à s’éloigner à tort de ces loups, un autre pris la parole. C'était le loup nuancé, au coté du loup blanc, qui avait eu une moue de dégoût au visage. Ses mots s’étaient écoulés rapidement et Tyler avait vite perdu le fil. Sa colère et son mépris ne l’intéressait pas. Du moins… Pas jusqu'à ses derniers mots. « Les Chiens n’égalent pas les loups. » Son poil s'hérissa contre lui même. Il se croyait plus fort? Il avait beau dire que les loups et chiens des Souterrains ne comprenaient pas leurs règles... Mais eux venait critiquer les leurs? Un léger grondement s'échappa de sa gueule, mais la voix d'un autre le fit taire. Un Husky. Il parla longtemps mais Tyler abreuva de ses paroles. Il disait si vrai, tellement vrai. Tyler sourit à son intention. Il avait réussi à le ramener son calme. Oui, ce certain Lorion et le dominant, Ahanaël, l'énervait au plus haut point dès qu'ils ouvraient la gueule... mais... « Surtout si chacun aspire à une Paix plutôt qu'à une guerre. » La Paix. Ils la voulaient tous, Tyler l'imaginait. Doucement, il s'avança. Son regard était plus sage, comme à son habitude. Il parla à l'Alpha et au Beta.

    « Nous ne vous connaissons pas. Certes. Mais vous non plus. Ne juger pas notre fraternité. Et ne tentez surtout pas de la dissoudre. La Paix plutôt que la guerre. Je crois que nous sommes capables de l'accepter. Mais acceptez-nous en retour. Chiens et loups, respectez-nous. Même si vous ne nous aimez pas. Et même si nous risquons à mettre la patte de votre coté... »

    Il s'arrêta, la gueule entrouverte. Si ils mettaient la patte de leur coté, dans ce monde clair et accueillant, ils allaient mourir, tout simplement. Tyler dut laisser un soupir s'échapper. Il secoua la tête, puis la baissa. Il allait devoir laisser tomber. Il releva son crâne maigre et observa les loups des Souterrains. Les corps maigres et les regards affolés. Il ferma les yeux. Laisser tomber la chance qui venait à eux. Il planta au final son regard dans celui du dominant. Ses yeux noisette reflétaient l'entente. Le respect, malgré toutes ses paroles. Il oublia ses derniers mots et lança:

    « La paix plutôt que la guerre. C'est tout qui doit tenir. »

    Il hocha la tête. Il n'allait pas s'en tenir là par exemple. Il pouvait y aller. Il avait le droit. Il était comme eux. Même si il ne s’imaginait pas briser les règles… son désir allait finir par prendre le dessus. En silence, il recula un peu. Il revenu aux cotés du Husky noir et blanc. Il ne savait pas si les autres seraient d'accord avec lui. Mais il l'espérait, puisque, il n’y avait visiblement rien d’autre à faire.

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MessageSujet: Re: « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. »    « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. » Icon_minitimeJeu 11 Avr 2013, 10:30

La jeune louve avait été absente depuis trop longtemps. Son moment d'égarement avait permis à plusieurs loups et chiens de se ravancer, de plus en plus près du passage et également, à suivre un discours sans queue ni tête. Comment pouvait-on en arriver là ? Elle sentait dans l'air une tension palpaple tellement qu'elle était présente. Elle apprit donc, comme tout ceux présent, qu'il y avait un certain Anahaël et Lorion, qui semblait beaucoup plus nerveux que son congénère. La jeune louve se rapprocha également, suivant ses confrères sans pour autant les connaitre, il était vrai. Elle observa le loup brun qui prit la parole, encore une fois depuis quelques temps maintenant, même si les minutes s'écoulaient sans qu'on en voit la présence.

« Nous ne vous connaissons pas. Certes. Mais vous non plus. Ne juger pas notre fraternité. Et ne tentez surtout pas de la dissoudre. La Paix plutôt que la guerre. Je crois que nous sommes capables de l'accepter. Mais acceptez-nous en retour. Chiens et loups, respectez-nous. Même si vous ne nous aimez pas. Et même si nous risquons à mettre la patte de votre coté... La paix plutôt que la guerre. C'est tout qui doit tenir. »

Maëlle approuva d'un signe de tête, même s'il semblait s'être arrêter dans sa phrase. Il est vrai que ces loups ne voulaient pas de leurs présence. C'était bien dommage, car la nourriture semblait abondante, et la famine qui régnait ici devenait effrayante.

Elle prit la parole, sans vraiment avoir suivi la cause du débat, mais essayant de calmer les choses, un peu comme le loup brun à ses cotés.

- Il est vrai que je ne connais pratiquement personne ici, dans ses souterrains. Aucune tête ne me semble familière et pourtant, je ne pense pas que c'est une raison pour discréditer ou encore, écarter certains pour différentes raisons. Qu'ils soient loups ou chiens, chacun à sa place ici. Il suffit seulement de la trouver.

Maëlle était pensive, un peu trop peut-être. Elle ne savait pas si elle avait le droit de parler, ou encore de s'adresser à cet Anahaël en le fixant de la sorte. Pour la première fois, Maëlle ne savait plus ou était sa place et cette situation commençait fortement à l'agacer, elle aussi, bien qu'elle ne montra rien et resta de marbre, encore une fois. Pourtant, son regard émeraude ne cessait pas de regarder la horde et leur chef. C'était une famille. Cela faisait longtemps qu'elle en avait rêvée. Soupirant tristement et un peu bruyamment, elle observa le sol à présent et se retira légèrement du peloton, préférant rester en retrait, enviant cette vie qu'elle n'avait jamais connu. Pourtant, une idée lui traversa la tête. S'il n'acceptait pas les loups, peut-être l'accepterait-il elle, qui sait. Elle secoua légèrement sa tête, chassant cette pensée. Non, ce n'était pas le moment de franchir, ils avaient leurs mondes et elle le sien. Retrouvant sa bonne humeur, elle repris alors ses cotés auprès des "siens", restant droite, et encore amusée de la situation, remuant légèrement la queue.
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MessageSujet: Re: « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. »    « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. » Icon_minitimeVen 26 Avr 2013, 11:03


~ ANAHAËL


L'alpha les écoutas parler. Ils s'énervaient tous autant qu'ils étaient. La horde, derrière lui, commençait à s'agiter. Mais Anahaël garde son calme, écoutant attentivement chaque parole. Il ne relève les les propos calomnieux d'un jeune chien blanc, préférant les oublier de suite. Lorion s’énerve quand l'un des loup, un noir, commence à juger la Horde, et le blanc le laisse parler. Il a autant le droit de s'exprimer que tous ces solitaires. Et il s'exprime bien.

« Qui es-tu, pour parler ainsi ? Tu ne connais rien de nos règles, de celles qui nous dirigent et nous permettent de vivre encore et toujours dans le Canyon, sans jamais craindre une famine. Sans craindre que les jours à venir ne soient sombres. Quand à mon silence, il est tout simplement du au fait que j’écoute ce que vous déblatérez depuis bien trop longtemps. Je ne crains pas Anahaël, je le respecte. Les ordres que je reçoit de lui n’ont pas à être remis en question par un loup qui vit sous le joug de la carte Solitaire. Tu ne vis que pour toi, tu n’as pas de Horde à nourrir, ni sur qui veiller. Tu n’as pas besoin de patrouiller sur tes terres pour vérifier qu’aucun mal ne guette les tiens, n’ai-je pas raison ? Il est des choses que tu ne comprendras jamais, tout comme je ne comprends pas que tu puisses vivre avec des Chiens. S’ils ont disparus de Canyon, c’est que leur destinée était ainsi tracée. Il n’y a pas de questions à se poser. Les choses sont telles quelle. Dans la Horde, les Chien ne sont pas sur le même pied d’égalité que nous. C’est comme ça, même si tu ne comprends pas. Sans eux, nous ne connaissons pas de dangers. Notre gibier abonde et leur présence nuirait à cet équilibre. Ils ont appris à être nourri par l’Homme, ils ne sont pas de bon chasseurs. Et il n’y a pas de question à se poser à ce sujet. Les Chiens n’égalent pas les loups. »

L'alpha ne dit rien ; il est d'accord.

Un deuxième chien blanc et noir prend la parole. Des paroles sage que le chef ne peut qu'approuver. Décidément, ces chiens sont pleins de surprise, de bonnes comme de mauvaises.

« Ceux de ma race sont les cousins des loups, aussi idiot que cela puisse te paraître. Nos espèces, nos groupes, sont tous unis par un lien du sang trop ancien pour que l’on s’en souvienne. Sache, Lorion, qu’un chien est tout à fait capable des mêmes prouesses de chasses que n’importe le quel de tes congénères. Nous ne sommes pas que des animaux qui ont cohabité avec l’Homme. Si nos ancêtres avaient fais le choix de rester sauvages eux aussi, penses-tu que cet équilibre que tu chéri tant serait le même ? Dirais-tu encore que nous ne savons pas chasser ? Non, je ne le pense pas. Les Chiens ont le droit à la même reconnaissance que les loups. »

Le chien hoche la tête dans un geste respectueux puis se tourne vers Anahaël.

« Anahaël, je pense que les… Solitaires, si je peux nous nommer ainsi, comprennent que vos intentions sont pacifiques. Vous avez vos territoires, nous les nôtres. Vous avez eu la chance d’avoir la Lumière, nous avons l’obscurité. Je comprends ton choix, de ne pas vouloir de Chiens à tes côtés. Ce rejet de tes Cousins, car c’est ce que nous sommes, est en toi, est en ta Horde depuis trop longtemps. Mais il serait judicieux à ton tour de ne pas lancer des discussions dangereuses. Les sujet des Chiens semble délicat de votre côté, alors que chez nous, la question ne se pose pas. Pour les tient, nous voir sera sujet de disputes, alors que chez nous, notre absence dans vos rangs nous perturbent et nous énervent. C’est pour cela que je pense qu’il vaut mieux que les Chiens ne soient pas discrédités, de quel côté que ce soit. Surtout si chacun aspire à une Paix plutôt qu'à une guerre. »

Le chien hoche de nouveau la tête et se rassoit. Anahaël hoche lui aussi la tête. Même si cela lui fait mal, il doit bien reconnaitre que ce chien est sage. Aussi sage qu'un loup.

Le loup roux parle à son tour. Il parle de paix. Mais un détail attire l'attention du chef. Sa patte qui tremble, comme si elle voulait franchir la frontière. Tient tient ... Cela lui donne une idée. Mais il attend que tout le monde ai fini de parler avant de reprendre la parole.

« Nous sommes au moins d'accord sur un point, c'est que nous ne sommes pas d'accord. Enfin ... Je crois que nous en avons finis. Vous nous avez exposer nos exigences, nous les notre. Je n'ai plus qu'une chose à dire avant de conclure. »

Il jette un regard vers le roux avant de regarder tous les loups regroupés dans le noir.

« Vous avez envie de venir. Pas tous bien sûr. Comme l'a dit l'un des vôtres, l'obscurité a toujours été là, de votre naissance à aujourd'hui, et beaucoup d'entre vous ne peuvent s'en détacher. Mais pour ceux qui ont envie d'un peu de lumière ... Peut-être pourriez vous venir avec nous. »

Son but ? Les aider. Et oui. Tous les alphas ne sont pas avides de pouvoir. Et même si à côté de lui, Lorion se dit qu'attirer des loups dans la horde réduit le nombre d'ennemis potentiel, Anahaël, lui, ne pense qu'à ces loups qui rêves de quitter l'ombre.

« Je ne vous demandes pas de venir maintenant, bien sûr ... »

Il regarde le ciel bleu puis se reconcentre sur les canidés.

« Il n'y a pas longtemps, et vous l'avez sûrement senti, la lune était pleine. Je vous laisse jusqu'à la prochaine pleine lune pour réfléchir. Je serais là à minuit. Et si vous voulez vous joindre à nous ... Je vous indiquerais la marche à suivre ... »

Il se lève, hoche la tête, respectueux, puis indique à toute la horde de se retirer. Ils multiplieraient les patrouilles de ce côté là du territoire, mais tous devraient bien aller. La horde marche pendant quelques mètre dans l'herbe haute recouverte d'une fine couche de neige puis, ensemble, les loups partent aux galops vers le camp.

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MessageSujet: Re: « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. »    « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. » Icon_minitimeDim 28 Avr 2013, 12:41

    Les loups inconnus se taisent tandis que " les miens " parlent. La plupart défendent la cause des chiens tandis que d’autres s’interrogent sur leur territoire. Ce territoire, d’ailleurs, semble être un rêve. D’ici, je peux voir de la verdure et sentir les délicieuses effluves de gibiers que je n’ai jamais vu. Et vivre en meute... C’est un rêve... J’ai toujours voulu faire partie d’un groupe, où chacun protégerais son voisin et serait utile. Mais ce rêve ne m’est pas accessible : les loups d’en face me prennent pour une moins que rien.

    Un chien noir et blanc au physique de loup se tourne vers le dénommé Lorion, un loup de l’Autre coté que je n’apprécie guère, et lui dit :

    « Ceux de ma race sont les cousins des loups, aussi idiot que cela puisse te paraître. Nos espèces, nos groupes, sont tous unis par un lien du sang trop ancien pour que l’on s’en souvienne. Sache, Lorion, qu’un chien est tout à fait capable des mêmes prouesses de chasses que n’importe le quel de tes congénères. Nous ne sommes pas que des animaux qui ont cohabité avec l’Homme. Si nos ancêtres avaient fais le choix de rester sauvages eux aussi, penses-tu que cet équilibre que tu chéri tant serait le même ? Dirais-tu encore que nous ne savons pas chasser ? Non, je ne le pense pas. Les Chiens ont le droit à la même reconnaissance que les loups. »

    Le chien a de sages paroles, et le loup blanc semble commencer à lui accorder une once de respect. D’ailleurs, le chien se tourne vers lui :

    « Anahaël, je pense que les… Solitaires, si je peux nous nommer ainsi, comprennent que vos intentions sont pacifiques. Vous avez vos territoires, nous les nôtres. Vous avez eu la chance d’avoir la Lumière, nous avons l’obscurité. Je comprends ton choix, de ne pas vouloir de Chiens à tes côtés. Ce rejet de tes Cousins, car c’est ce que nous sommes, est en toi, est en ta Horde depuis trop longtemps. Mais il serait judicieux à ton tour de ne pas lancer des discussions dangereuses. Les sujet des Chiens semble délicat de votre côté, alors que chez nous, la question ne se pose pas. Pour les tient, nous voir sera sujet de disputes, alors que chez nous, notre absence dans vos rangs nous perturbent et nous énervent. C’est pour cela que je pense qu’il vaut mieux que les Chiens ne soient pas discrédités, de quel côté que ce soit. Surtout si chacun aspire à une Paix plutôt qu'à une guerre. »

    Puis un loup roux prend la parole.

    « Nous ne vous connaissons pas. Certes. Mais vous non plus. Ne juger pas notre fraternité. Et ne tentez surtout pas de la dissoudre. La Paix plutôt que la guerre. Je crois que nous sommes capables de l'accepter. Mais acceptez-nous en retour. Chiens et loups, respectez-nous. Même si vous ne nous aimez pas. Et même si nous risquons à mettre la patte de votre coté... La paix plutôt que la guerre. C'est tout qui doit tenir. »

    La paix. Nous voulons tous la paix. Mais ce monde semble si beau, si idyllique.. Je pense que chacun de nous veut au moins aller l’explorer. Mais quoi osera transgresser la frontière invisible en premier ? Et qui sait ce que nous trouverons de l’autre coté ? Finalement, le loup blanc, celui qui disait être l’alpha prend la parole.

    « Nous sommes au moins d'accord sur un point, c'est que nous ne sommes pas d'accord. Enfin ... Je crois que nous en avons finis. Vous nous avez exposer nos exigences, nous les notre. Je n'ai plus qu'une chose à dire avant de conclure. Vous avez envie de venir. Pas tous bien sûr. Comme l'a dit l'un des vôtres, l'obscurité a toujours été là, de votre naissance à aujourd'hui, et beaucoup d'entre vous ne peuvent s'en détacher. Mais pour ceux qui ont envie d'un peu de lumière ... Peut-être pourriez vous venir avec nous. »

    Je soupire silencieusement. Il ne s’adresse sûrement qu’aux loups. Et si les loups désertent, comment les solitaires pourraient se defendre en cas d’attaque ? Peut-être que cette idée n’est qu’un plan pour recruter des canidés et affaiblir l’ennemi... Enfin, je me fais peut-être des idées.

    « Je ne vous demandes pas de venir maintenant, bien sûr ... Il n'y a pas longtemps, et vous l'avez sûrement senti, la lune était pleine. Je vous laisse jusqu'à la prochaine pleine lune pour réfléchir. Je serais là à minuit. Et si vous voulez vous joindre à nous ... Je vous indiquerais la marche à suivre ... »


    Puis nous salue d’un signe respectueux avant de se retourner et de partir, suivit de toute sa meute. Je les regarde jusqu’à ce qu’ils disparaissent, puis je me retourne et m’en vais doucement, traînant des pattes. Cette rencontre va sûrement changer nos vies à tous, et pour l’instant, elle m’a rendu triste.
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MessageSujet: Re: « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. »    « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. » Icon_minitimeSam 04 Mai 2013, 13:07

    Je me taisais. Un silence froid. Je me taisais, parce que je n'avais plus rien à dire. Pourquoi parler à des personnes qui de toute façon, étaient bornées. J'aurai pu parler à un sourd, cela n'aurait rien changé. Bien sûr, je n'étais pas la seule. Mes 'compatriotes' avaient parlé. Eux aussi. Il n'y en avait plus beaucoup qui parlaient encore. Moi pas. Vraiment pas. Je m'enfonçais à nouveau dans mon mutisme.

    De toute façon, ça ne changerait rien. Voilà. C'était la fin. Nous allions repartir tranquillement de notre côté, chacun, essayant de faire comme si de rien n'était. Certains ne tiendront pas en place, certains se tairont, certains en parleront et essayeront d'agiter les troupes. Mais moi, je voulais oublier cet incident fâcheux qui allait remuer ma vie déjà assez dure à supporter. J'allais faire comme si la faille avait toujours été là. Plus encore, j'allais éviter comme la peste cet endroit.

    Hors de question de je recroise un de ces loups égoïstes et narcissiques. Mon dieu non. Jamais. Je préférai encore me terrer et ne plus jamais voir un semblant de lumière. J'avais été quelque transporter en voyant la clarté, comme si j'étais enivrée par une drogue étrange. Mes émotions multipliées. Mais désormais j'étais tout à fait lucide. Et en colère.

    Qu'ils étaient idiots ! Montrer tant de haine envers les chiens. Je les haïssais pour ça. Ça, et nous avoir dénigrer de la sorte. Nous qui n'avons pas eu la vie facile. Contrairement à eux, qui avaient toujours été quelque peu bien logis, si je puis dire.

    Je décidais de partir, de regagner mon coin. Parce qu'ils ne méritaient pas mon écoute. Je faisais demi tour. Et traversais à nouveau la foule des canidés qui se compressait pour être au premier rang. Une fois l'obscurité rejointe, mon coeur se calma quelque peu. Voilà, je retournais dans ma routine, mon quotidien sombre. Ma vie. Rien n'était comparable entre la peur qui m'habitait dans ma maison, et celle de l'extérieur. Oui, c'était une peur constante, mais non, elle n'était pas aussi violente que lorsque mes yeux s'étaient habitués à la lumière et faisaient face à ces loups. J'avais eu une violente douleur, là où était niché mon coeur.

    Mais ce que je vis dépassa toute attente. Là. Par terre. Recroquevillée, inconsciente. Une silhouette à moitié écrasée par les éboulements. Une âme frêle roulée en boule. Je l'imaginais sans vie, triste victime de cet événement. Je m'approchai. Je posai mon museau sur son flanc, encore tiède. Il se soulevait légèrement.
    Du mouvement.
    Un poux.
    La vie.

    Soit je passais mon chemin, soit je venais en aide à cette pauvre âme. Ma nature bienveillante prit le dessus, et me voilà entrain de sauver la vie à une chienne que je connaissais pas. Une chienne que je n'avais encore jamais vue. Je ne savais qui elle était, ni pourquoi elle me semblait familière. Je ne savais pourquoi je plaçais tant d'espoir en mon sauvetage.

Mais par dessus tout, ce que je ne savais pas, c'était que ma vie allait en être chamboulée.
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MessageSujet: Re: « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. »    « Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. » Icon_minitimeDim 05 Mai 2013, 15:53

Tyler était devenu silencieux comme le marbre. Son souffle s'était calmé, tout comme les différentes émotions qui se battaient dans son coeur quelques secondes plus tôt. L'alpha devant attendit que chacun est décidé de se taire avant de parler. Dès qu'il ouvrit la bouche, les mots qu'il prononça étonnèrent le loup roux. "Peut-être pourriez vous venir avec nous" Les yeux ronds, Tyler l'observa. Le loup venait t'il vraiment de leurs proposer de les joindre, dans ce monde ensoleillé et coloré? Le loup frissonna. Il observa les autres autour de lui. Il avait tant envie d'y aller... Il en tremblait d'envie... Mais ce monde obscur était le sien. Les loups, et les chiens, faisaient partis de sa famille... Il devint livide. Finalement, il se retira, comme certains autres loups. Toujours aussi silencieux, il laissa les paroles du chef de la horde se promener dans sa tête.

Rester et survivre ou bien fuir et vivre. Voilà ce qu'ils devraient choisir.

OUT
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